Automobile – Selon des experts et des observateurs, l’importation de voitures en Algérie s’apprête à revoir le jour, mettant ainsi un terme à la longue période de crise qu’a connu ce secteur dans le pays. Nous vous relatons les détails de cette actualité dans la suite de cet article du 21 mars 2022.
À l’approche de la fin de ce mois de mars, la crise qu’a connu l’importation de voitures en Algérie s’apprête à disparaître. C’est d’après les précisions du site spécialisé Sayarat Live qui cite des spécialistes du domaine. Enfin, cette bonne nouvelle s’annonce après la stagnation de ce secteur pendant plus de deux ans.
En vrai, cette affirmation repose sur les propos du président de la République. Effectivement, Tebboune a annoncé que le cahier des charges régissant l’importation des voitures sera divulgué durant le mois de mars 2022. Ce qui laisse ainsi un écart de 10 jours avant l’échéance de cette date remise par le chef d’État.
Dans ce sillage, le ministre de l’Industrie, a également affirmé que ce document tant attendu verra la lumière du jour durant cette même période. Et ce, conformément aux précisions de la même source. Soit, avant l’achèvement du premier quart de l’année 2022. Selon lui, les autorités concernées rendront public le cahier des charges pour l’importation en respectant le délai susmentionné.
Importation de voitures en Algérie : le ministre de l’Industrie se confie
Outre la date du cahier des charges, Ahmed Zeghdar a évoqué un autre point important. Le responsable a souligné que la préoccupation de l’Etat accentue le fondement d’une réelle industrie automobile. À la lumière d’une intervention sur les ondes de la Radio Algérienne, il a indiqué que l’Algérie vise la construction automobile. Selon lui, il est grand temps de se focaliser sur une véritable industrie et ne plus se contenter du montage.
Concernant l’importation de voiture, l’intervenant a fait savoir que le cahier des charges comprendra de nouveaux éléments. Dans son allocution, il indique que certains ajustements ont été apportés au texte du susdit document. Par la même occasion, Zeghdar a révélé que son département a étudié pas moins de 73 dossiers de concessionnaires.
En termes de prix, le locuteur a affirmé que les prix des véhicules sont significativement élevés. Et ce, même sur le niveau international. Quant à la raison de cette cherté, Zeghdar a pointé du doigt la pénurie des puces électroniques, notamment en provenance du Taïwan.
