Automobile – Un expert apporte des précisions au sujet de l’importation de voitures et leur prix au marché de l’automobile en Algérie. Voici tout, ce 30 octobre 2021.
Au niveau de la zone industrielle d’Es Sénia à Oran, les halls d’exposition des concessionnaires agréés de plusieurs marques de voitures sont désertés depuis des années. Ce qui révèle l’état du secteur automobile dans notre pays. Interrogé par Dz News, le distributeur de la marque Peugeot en Algérie apporte des explications liées à l’importation des voitures et aux prix appliqués sur le marché de l’automobile.
Ainsi, la crise que vivent concessionnaires de véhicules neufs en Algérie remonte à l’année 2014, précise l’orateur. Il s’agit du responsable susmentionné. À cette époque-là, 40 marques, à savoir entre 1.500 et 1.600 distributeurs de voitures, couvraient le secteur automobile algérien. Cependant, les choses ont beaucoup changé depuis, déplore-t-il.
En faisant l’analogie, Mahyaoui évoque les prix très élevés des prix des voitures vendus en ce moment par des usines d’assemblage. Alors que celles-ci ne payent ni TVA ni les droits de douane, indique-t-il. Donc, comparé au temps de l’importation, les prix étaient nettement plus abordables, poursuit-t-il. Et ce, même en payant les taxes susmentionnés, a-t-il souligné encore.
Voici ce que recommande Tayeb Mahyaoui
Afin de remédier à cette pénurie des voitures, le chef de distribution de Peugeot en Algérie préconise de régulariser l’importation. Cela en limitant un budget de 2 à 2,5 milliards de dollars à ce commerce. C’est mour pouvoir enfin faire entrer un nombre important de véhicules neufs. Ce nombre, selon lui, doit atteindre au moins 250.000 voitures par an.
Dans ce sens, en important une quantité considérable de voitures, la concurrence sera ravivée dans ce secteur. Ce qui entraînera donc la baisse des prix automatiquement, soutient-il. Car en ce moment, la demande dépasse l’offre, ce qui suggère naturellement une hausse des prix, toujours d’après le cadre de Peugeot Algérie.