Algérie – Suite à la crise automobile sévère qu’a subie le marché algérien, le ministère de l’Industrie reçoit de nouveau les dossiers de demandes d’agrément de l’importation, ce qui présage peut-être la dissipation prochaine de l’état d’hibernation.
À la lumière de la situation relative au gel de l’importation de voitures de moins de trois (3) ans et le retard dans l’octroi des licences d’importation, le marché automobile a enregistré en Algérie une flambée record dernièrement. Cela s’est traduit par une chute de ventes. Néanmoins, le secteur automobile reprendrait prochainement son dynamisme.
Ce redémarrage aurait lieu avec le retour de l’importation de voitures en Algérie. Si l’on se fie au média arabophone Echorouk, cette crise connaîtra bientôt sa fin. La tutelle reçoit, en effet, les dossiers des concessionnaires. On accueille donc les dossiers pour l’octroi des agréments pour l’importation de voitures neuves.
La disponibilité des véhicules permettrait de faire barrage à la spéculation. La procédure vise à baisser les prix des automobiles en Algérie. La prise en charge des dossiers déposés par les opérateurs s’effectuera dans un délai n’excédant pas trente (30) jours. Le média généraliste susmentionné est donc revenu sur le sujet, dans un article paru hier.
Importation de voitures : Facilité de la procédure
Effectivement, les modifications apportées à certains décrets exécutifs ont réjoui les concessionnaires automobiles. Les changements opérés visent à apporter plus de souplesse et de facilité pour les opérateurs dans l’exercice de leur activité d’importation.
Il convient de signaler que le gouvernement a facilité les procédures administratives pour l’obtention de l’agrément. Cela, en levant certains obstacles posés précédemment. Désormais, et au vu de ce nouveau décret, le concessionnaire automobile ne serait plus tenu d’être propriétaire d’infrastructures.
D’autre part, la licence préalable ne serait plus exigée pour l’octroi de l’agrément. Toutefois, le concessionnaire doit obtenir un certificat, prouvant la possession et la validité de tous les documents requis. Un notaire résidant en Algérie doit, en effet, rédigé ce document exigé.