Automobile – Des concessionnaires automobiles se sont récemment adressés au Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, au sujet de l’importation des voitures neuves en Algérie. On vous expose ce jeudi 28 octobre l’ensemble des revendications.
Face à la situation dramatique dans laquelle se trouve le secteur de la distribution automobile, un groupe d’opérateurs économiques a décidé d’agir. Las de l’ampleur qu’a prise cette crise, des concessionnaires ont interpellé le premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, à intervenir sur le sujet de l’importation de voitures neuves en Algérie. C’est ce que rapporte le média généraliste Ennahar dans son édition de ce mercredi.
Les concessionnaires automobiles ont attiré l’attention du ministre des Finances sur l’état actuel du secteur. Las de la situation chaotique qu’ils traversent, les importateurs ont appelé à supprimer certaines dispositions restrictives contenues dans le cahier de charges. Cela afin de développer l’économie nationale et donner un nouveau souffle au secteur.
Les agents économiques ont fait état de conditions plutôt contraignantes qui entravent la relance de leur activité. On cite notamment, les exigences relatives à la nécessité de posséder des infrastructures d’accueil des clients de grandes tailles (Showroom/ Sav). Ainsi que la nécessité de posséder un parc sous douane au bout d’une année d’activité. C’est ce que mentionne le média arabophone susvisé.
Les revendications des concessionnaires automobiles : plus du détails
D’autre part, le cahier de charges met une croix sur la possibilité de distribution en Algérie de plusieurs marques de véhicules d’importation. Il oblige tout concessionnaire automobile à se contenter d’importer deux de ces marques au maximum. Chose à laquelle les importateurs se sont opposés fortement. Cela étant donné que ladite réglementation les empêche de développer les investissements.
Cette combinaison de conditions difficiles risque de freiner la relance tant attendue du marché automobile algérien. En outre, les concessionnaires en question ont noté que la consultation est une étape vers le progrès. Ils ont appelé dans ce sens, les autorités à prendre avis auprès des agents ayant plus de 20 ans d’expérience. Cela afin d’assurer une reprise imminente de l’importation de voitures.
Ils ont de ce fait sollicité le premier ministre de prendre en considération leurs revendications. Et d’agir dans les plus brefs délais. Cela dans l’optique de redémarrer le marché automobile national. Il s’agit toujours de ce que mentionne la même source médiatique.
