Automobile – C’est officiel, il y a du nouveau quant au dossier de l’importation de voitures en Algérie avec trois ajustements du cahier des charges.
En effet, le Premier ministre et ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane a approuvé trois (3) modifications proposées par le ministère de l’Industrie. Cela, sur le cahier des charges concernant les nouvelles conditions d’importation de voitures en Algérie, rapporte Echorouk.
En résumé, ces changements quant au cahier des charges de l’importation de voitures en Algérie impliquent la suppression du système de quotas. Sans fixer un seuil à 1,6 litres pour la capacité des moteurs des véhicules. Ainsi on annule également l’exclusivité des concessionnaires nationaux résidents.
Par ailleurs, le ministère de l’Industrie a exhorté l’accélération dans l’élaboration du nouveau texte relatif à l’importation de voitures en Algérie. Celui-ci sera soumis lors de la prochaine Réunion du Gouvernement. Dans ce sillage, on rappelle que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné la révision immédiate du cahier de charges. C’était lors de la réunion du Conseil des ministres tenue en début décembre.
De ce fait, le chef d’état algérien a appuyé la célérité. C’est dans le but d’annoncer au plus vite les concessionnaires favorables à l’importation de voitures en Algérie. Dans ce sens, il a souligné la nécessité de disposer d’un réseau de services après-vente dans chaque région du pays. Cela, comme condition d’acceptation des dossiers.
Importation de voitures en Algérie : qu’en pensent un groupe de concessionnaires ?
D’autre part, un groupe de concessionnaires de voitures a exprimé son étonnement. C’est à l’égard de la décision de modifier le cahier des charges de l’importation de voitures en Algérie. Cela, pour la troisième fois. Et ce, dans l’optique d’insérer des services après-vente et de garantie. D’ailleurs, ils ont déclaré que les cahiers précédents publiés en août 2020 et mai 2021 ont déjà abordé ce point. Cela, à travers onze (11) articles.
En outre, ils demandent l’approbation de leurs dossiers auprès du Comité technique du ministère de l’Industrie. Cela après avoir rempli toutes les conditions exigées. Pour mémoire, 8 dossiers de concessionnaires qui font l’objet d’un recours sont toujours en cours de traitement.