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samedi, 13 avril 2024
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Voitures moins de 3 ans (occasion) en Algérie : Aït Ali fixe sa stratégie

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Algérie – Lors de son passage ce mardi 07 Avril sur les ondes la radio nationale berbérophone chaîne II, le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham, a dévoilé les grandes lignes de sa stratégie relative à l’importation des véhicules d’occasion, dits de moins de 3 ans.

« Il n’y a pas de liste de pays qui est fixée. Les acheteurs algériens peuvent acquérir des véhicules d’occasion depuis n’importe quel pays. Lorsque j’ai évoqué l’Allemagne, la France ou l’Italie, je faisais référence aux ports qui sont proches géographiquement [de l’Algérie]. On ne les oblige pas à importer de ces pays, au contraire, nous encourageons la diversification des nos importations des quatre coins du monde. », a-t-il fait savoir d’emblée, en réponse à la question de la journaliste qui l’a interpellé sur une supposée liste de pays exclusive à l’importation des véhicules d’occasion

« On ne va pas les importer des Etats-Unis ou du Pérou. Il faut deux mois pour acheminer le véhicule, sans parler du coût. En général, quand on demande à quelqu’un d’importer une voiture, il se rendra directement à Marseille; et au grand maximum, Malaga ou Alicante. », précise-t-il avant d’ajouter; « Le plus important c’est la conformité des exigences techniques que nous allons imposer dans le cahier des charges. »

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Le ministre a par ailleurs expliqué que le retard de l’entrée en vigueur de la mesure ré-autorisant l’importation des véhicules d’occasion est dû à la crise sanitaire qui paralyse le monde entier, y compris l’Algérie. « Même si le texte de loi est entré en vigueur, je ne vois pas quel bateau pourrait assurer l’importation des véhicules d’occasion. Le Coronavirus a bloqué tout le monde, y compris les acquéreurs et le gouvernement. », a précisé Aït Ali.

Exclusion des moteurs Diesel et encouragement des voitures hybrides

Concernant les restrictions relatives à l’importation des véhicules d’occasion (de moins trois ans), le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham a expliqué que les exigences se situaient au niveau de la qualité des voitures importées, en insistant sur l’élimination des véhicules à motorisation diesel. Une stratégie qui, selon lui, s’inscrit dans le moyen terme et visant à interdire l’utilisation des moteurs Diesel en Algérie, en les remplaçant par le GPL et ce, dans un délai maximal de 3 ans.

Ferhat Aït Ali a en outre mis en avant le recours à l’importation des véhicules hybrides/électrique afin de baisser l’empreinte carbone en Algérie et protéger l’environnement. « On sait que les voitures hybrides/électriques coûtent cher. Il y aura donc certainement moins d’importation de ce type de véhicule du fait de la demande moindre en Algérie. Néanmoins, nous comptons autoriser l’importation de ces véhicules sur le marché algérien. Il n y a pas de raison que les européens fassent leur transition énergétique vers les voitures électriques et pas nous. », a-t-il souligné.

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