Algérie – Le ministre de l’Industrie, Mohamed Bacha, est revenu sur le sujet de l’importation de voiture en donnant plus de précisions sur l’évolution de l’opération de modification du cahier de charges relatif à l’activité.
En effet, le ministre de l’Industrie, Mohamed Bacha, s’est prononcé lors de la séance plénière consacrée aux questions orales du Conseil de la Nation, qui a eu lieu ce jeudi 22 avril 2021, sur l’avancement du dossier d’importation de voiture en Algérie, rapporte Algérie Eco.
De ce fait, il a indiqué que la modification du cahier de charges relatif à l’activité d’importation serait en cours. Il a notamment précisé que ses services procédaient au remaniement des décrets exécutifs. Ces derniers publiés en 2020 par l’ancien ministre de l’Industrie. Ainsi, il a révélé que la modification du décret relatif aux concessionnaires serait sur le point d’être achevée.
Par conséquent, une fois le décret exécutif modifié et validé par les autorités compétentes; ce dernier sera publié sur le Journal Officiel. Du coup, les opérateurs auront la possibilité de commencer l’activité. Ce qui donnera forcément un peu de liberté au marché de l’automobile en Algérie.
Un nouveau cahier de charges pour l’importation des voitures neuves
Au cours de cette même rencontre, le premier responsable du secteur de l’industrie a affirmé que le nouveau cahier de charge permettra au gouvernement de contrôler l’activité d’importation des véhicules. Mais aussi pourra réguler le marché. Et ce, en mettant en place les pratiques nécessaires pour plus de transparence et de clarté dans ce domaine.
Au sujet de l’industrie automobile en Algérie, le ministre a déclaré que tous les décrets en rapport avec l’activité de construction seront remis sur la table. Cela, dans le but de mettre en place la stratégie adéquate pour son lancement. Chose qui pourra, selon le même locuteur contribuer dans la relance économique du pays.
En outre, il a indiqué qu’il est regrettable que le secteur industriel ne contribue pas davantage dans le PIB. Ainsi, il ajoute que « Le monde relève les défis de l’industrie 4.0 et est en train de passer à d’autres chiffres, et nous, nous faisons toujours face à des problèmes administratifs, problèmes d’élaboration d’une loi … Et ce n’est pas possible qu’on reste ainsi ».