Algérie – La nouvelle législation concernant les droits de douanes pourrait bouleverser les tarifs appliqués sur le marché de la viande rouge en favorisant l’importation. Les consommateurs pourraient bientôt bénéficier de prix plus abordables, mais quels sont les détails de cette initiative ?
Face à une demande croissante et à une offre locale limitée, l’Algérie semble avoir trouvé une solution pour pallier la pénurie de viande rouge tout en garantissant des prix raisonnables pour les consommateurs. Celle d’une réduction significative des droits de douane sur les viandes importées. Cette initiative, inscrite dans la loi de Finances rectificative de 2023, pourrait changer la donne sur le marché de la viande.
Le président de la Fédération nationale des importateurs de viande, Sofiane Bahbou, a mis en lumière l’impact de cette nouvelle législation sur le marché local. Selon lui, avec la mise en application de ces nouvelles mesures, les prix de la viande importée pourraient varier entre 1.200 et 1.300 dinars par kilogramme. Ce qui représente une aubaine pour les consommateurs face aux prix actuels.
La raison de ce changement ? Une baisse drastique des droits de douane, passant de 30% à seulement 5%. Ce geste audacieux du gouvernement vise à stimuler les importations, particulièrement depuis des zones comme l’Europe et l’Amérique du Sud. Et à répondre efficacement à la demande croissante. Les premières importations pourraient arriver sur le marché dans un délai d’une à deux semaines après l’application des nouveaux tarifs douaniers.
Toutefois, cette initiative ne se limite pas uniquement à la réduction des droits de douane. Elle s’inscrit dans une démarche plus globale visant à réguler le marché. Les vendeurs seront désormais tenus d’afficher clairement le prix et le pays d’origine des produits. Garantissant une transparence totale pour les consommateurs. Cela permettra également d’instaurer une concurrence saine entre les produits locaux et importés.
