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jeudi, 28 mars 2024
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Importation en Algérie : Près d’un milliard de dollars de sauces !

Publié le

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Algérie – L’importation des sauces, à l’image de la mayonnaise et du ketchup, a coûté 750 millions de dollars à l’Algérie, s’est exclamé, aujourd’hui, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

En parlant, ce mardi, de l’impératif de réduire à présent la facture de l’importation de divers produits en Algérie, le chef de l’État a informé, devant l’audience qui formait l’assistance à la conférence nationale de relance pour une nouvelle économie, que de simples sauces, à l’instar de la mayonnaise et du ketchup nous ont valu pas moins de 750 millions de dollars.

Le président Tebboune a relaté ce fait pour montrer la gravité effective de ce phénomène. Abdelmadjid Tebboune a donc précisé : « L’Algérie a importé l’équivalent de 750 millions de dollars. Écoutez bien. 750 millions de dollars ! Il y a des pays qui ont renoncé à leur souveraineté juste pour emprunter cette somme ».

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Telle facture présentant un chiffre aussi élevé ne peut que donner des vertiges. Cependant, le discours du chef de l’État a pris une autre tournure peu après la révélation du montant faramineux. Tebboune a tenu à stipuler que nous avons aujourd’hui des sociétés qui produisent ce type d’aliments chez nous. Il a raconté l’anecdote qu’il a vécue en tant que Premier ministre. Elle concerne trois jeunes bénéficiaires de l’Ansej.

En 2021 : Plus aucune place au carburant importé, assure le président

Ils ont lancé une micro entreprise de production de mayonnaise. Présentement, leur produit s’est largement répandu sur le marché national. Par ce court récit, l’orateur a voulu illustrer notre capacité à nous en passer d’une grande partie des marchandises étrangères. C’est-à-dire que nous pouvons bel et bien limiter notre recours à l’importation.

Tebboune a dévoilé, dans la même trajectoire, la prohibition de l’importation du carburant ; à partir de l’année prochaine. Par ailleurs, le chef de l’État s’est engagé à réduire le montant total des exportations pétrolières et gazières ; à « au minimum 5 milliards de dollars ». L’opération d’amoindrissement s’enclenchera, selon les mêmes propos, dès 2021. 

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