Immobilier – Le président de la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI), Noureddine Menasri en l’occurrence, a fait état d’une baisse générale des prix des logements au cours de cette année 2021 en Algérie et qui se poursuit. Nous relatons pour vous, ce lundi 21 juin, les raisons de cet effritement inopiné.
En Algérie, les prix de l’immobilier, tous logements confondus, diminuent actuellement jusqu’à afficher un recul total de 30 % par rapport au début de cette année 2021. C’est sans nul doute la bonne nouvelle du début de la semaine pour ceux et celles désirant louer ou acheter un loyer. Son coût est donc en chute continue, et même au niveau de la capitale Alger où la valeur est majoritairement la plus faramineuse.
C’est en tout cas ce qu’a fait savoir le chargé de la Fédération nationale des agences Immobilières (FNAI). Noureddine Menasri s’est exprimé, hier dimanche, dans les colonnes du quotidien généraliste Echorouk. Un seul et unique élément permet, selon ses dires, d’expliquer, à première vue, cette baisse brutale des coûts des maisons et appartements.
À l’origine de ce déclin ostensiblement persistant, on retrouve la pandémie liée au nouveau coronavirus. N’épargnant aucun secteur, la crise sanitaire est notamment passée par l’activité immobilière. Elle a ainsi bousculé l’offre sur le marché. « Les propriétaires de capitaux n’investissent plus dans l’immobilier pour épargner leurs fonds. Ils préfèrent plutôt avoir des comptes d’épargne en euro et en dollar ». C’est ce qu’a soutenu en outre le même locuteur.
Ces changement de prix des appartements pourraient être pérennes. Noureddine Menasri ne présage pas forcément un redressement prompt. « Beaucoup d’acheteurs se ruent sur les marchés immobiliers en Turquie, en Espagne, en France et même en Grèce ». Doivent également entrer en compte leurs ventes attractives destinées aux étrangers. Les investisseurs n’auraient ainsi, selon lui, plus intérêt à acheter des propriétés en Algérie.
Le marché algérien de l’immobilier n’est pas au bout de ses peines, selon le patron de la FNAI
Comme quoi la crise sanitaire peut avoir un impact favorable, notamment pour les locataires, lorsqu’elle entraîne ce qui paraissait comme inexécutable. Elle a effectivement détendu le marché de la location d’appartements et de villas les plus chers et convoités. « Alors qu’elle équivalait à 90 millions de centimes, par mois, la valeur d’une maison de grand standing dégringole. Elle vaut, aujourd’hui, 30 millions de centimes ».
Il s’agit là également d’une déclaration faite par le président de la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI). Si l’on se fie à ses affirmations, la baisse des prix de l’immobilier n’est pas prête à se tasser. Les loyers feront, d’après Noureddine Menasri, piètre figure dans les prochains mois. La raison ? La demande, étant très restreinte, contribuera à faire décliner les montants.
« Le niveau des prix des maisons baissera sans doute encore. La baisse s’explique par le lancement de divers projets de logement par le gouvernement ». C’est encore ce qu’a fait savoir l’énonciateur précité. L’accélération de la livraison, conclut-il, des projets AADL fera aussi quintupler le nombre d’annonces de location à prix bas.