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jeudi, 10 octobre 2024
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Algérie : « L’Etat doit lancer un plan pour réduire le nombre de logements inoccupés »

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Immobilier – Selon Abdelhamid Boudaoud, président du CNEA, l’Etat doit lancer un plan pour réduire le nombre de logements inoccupés en Algérie. On vous en dit davantage dans la suite de cette édition du 24 juin 2022.

Le président du CNEA s’est exprimé sur l’immobilier en Algérie, particulièrement sur les logements inoccupés. Qui représentent une part importante du nombre de logements dans le pays. Il a insisté sur l’impérativité de l’entrée en jeu de l’Etat pour régulariser ce déséquilibre, tout en préconisant des solutions qui contribueront à réduire le nombre de logements inoccupés. 

Dans le détail, le responsable a fait savoir que les permis de construire n’est pas exigé dans les centres urbains et les agglomérations de moins de 2.500 habitants. Il est délivré par le président de l’APC de 0 à 399 logements. Il est délivré par le wali de 400 à 800 logements et c’est le ministre qui le délivre lorsque la construction comporte plus de 800 logements.

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Par ailleurs, le permis de lotir est délivré par l’APC pour tout lotissement en superficie inférieure à 10 hectares. Le permis de lotir délivré par le wali est compris entre 10 et 25 hectares. Tandis que le permis de lotir est délivré par le ministre supérieur à 25 hectares. Selon le même intervenant, les lois algériennes ont mis de bonnes bases à la réglementation du secteur. Cependant, elles sont mal ou pas appliquées.

Immobilier en Algérie : les réglementations mises de côté

C’est dans ce contexte que Boudaoud a appelé l’Etat à établir un plan pour réduire le nombre de logements inoccupés en Algérie. Le dernier recensement fait état de 1,5 millions de logements inoccupés, soit 22% du patrimoine algérien. Tandis que d’un autre côté, des milliers de familles n’ont pas de toit sur leur têtes. Il s’agit de ce que rapporte le site Algérie Eco dans son édition d’aujourd’hui.

Parmi les solutions préconisées par le spécialiste, on note le recours à un système de location des logements inoccupés. Le sanctionnement des contrevenants aux lois est aussi proposé. Il a cité l’exemple de certains citoyens. Qui construisent des habitations de 4 à 5 étages, alors que le cahier des charges leur a octroyé R+2. Le responsable a également évoqué les espaces verts qui ne sont pas aux normes internationales.

Par ailleurs, le problème de la sécurité sur les chantierspersiste. Les ouvriers ne respectent pas les mesures de sécurité. Ils ne portent ni casques ni lunettes, ni chaussures de sécurité. Et encore moins des combinaisons de protection. Les protections auditives et respiratoires sont inexistantes. Alors que les entreprises réalisatrices de logements doivent disposer de ces outils pour être performantes.

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