Japan – L’huile d’olive algérienne s’est une nouvelle fois distinguée lors du célèbre concours international « Japan Olive Oil Price » (JOOP), où l’oléiculteur Hakim Alilèche a décroché la médaille d’argent.
L’huile vedette, nommée Dahbia (dorée en arabe) par le producteur en hommage à sa mère et à son épouse, a été primée dans la catégorie « biologique ». Cette huile d’olive algérienne est produite dans la région de Ain Ouessara à Djelfa (à 300 km au sud d’Alger).
Cet homme de 48 ans a laissé derrière lui une carrière artistique brillante et a créé une oliveraie écologique. « J’affectionne l’olivier depuis mon jeune âge. L’huilerie a commencé sa production il y a trois ans. J’ai choisi Aïn Oussera parce qu’il y a de la terre et de l’eau », déclare-t-il à l’AFP.
La superficie de l’oliveraie est de 40 hectares. Elle compte alors pas moins de 15.000 oliviers. Parmi eux, 9.000 sont déjà en production. Le propriétaire avait commencé à les planter progressivement. C’était donc à partir de 2005.
Le respect et la protection de l’environnement sont la devise de Dahbia
Hakim Alilèche décrit son huile d’olive comme étant un alicament. C’est-à-dire un aliment-médicament. Elle est totalement bio, selon lui, et respecte toute la chaîne écologique. « L’oliveraie n’a jamais subi de traitement chimique et je ferai tout pour que ça reste ainsi », promet-il,
Chaque année depuis la mise en production de la huilerie qui est la sienne, Alilèche préfère récolter durant le mois d’octobre. Généralement en Algérie, la cueillette ne commence pas avant la mi-novembre et se termine au bout d’un mois. Il explique alors que la récolte précoce permet d’obtenir tous les bienfaits de l’olive, tout ce qui est anti-oxydant naturel .
L’oléiculteur est très ambitieux et confiant quant à sa « Dahbia » et vise le marché international « de luxe (premium) » dont il est certain que le futur sera glorieux.