Algérie – Un oléiculteur ade Djelfa, plus précisément de la commune algérienne de Ain Oussara, obtient une médaille d’or grâce à sa participation à un concours international consacré à l’huile d’olive extra vierge JOOP (Japan Olive Oil Prize). Une huile qui fait partie de la catégorie « Chemlali ». Dzair Daily vous donne, ce 16 mai 2022, plus de détails à ce sujet, dans cet article.
Ce n’est pas un hasard si Hakim Alileche, fondateur de la marque algérienne de huile d’olive Dahbia, a été sélectionné à cette grande compétition internationale. En effet, cette décision a été prise par un jury international composé de douze personnes ayant différentes nationalités. De plus, un tableau de notation à été établi par le Conseil Oléicole. Davantage d’informations seront exposées dans la suite de cette édition.
JOOP est une compétition qui se fait chaque année à Tokyo, dans la capitale du Japon. Il s’agit de déguster sans voir plusieurs huiles jugées les meilleures au monde, dont plusieurs catégories et différentes mano-variétés tel que : Chemlali. Par ailleurs, le choix de ces huiles se fait minutieusement. Elles ne sont choisies qu’après un passage au laboratoire. C’est pour examiner leurs propriétés à la fois physicochimiques et microbiologiques.
Effectivement, l’olivier « chemlal » autrement dit « chemlali », produit une huile d’une qualité sans égale. Il est l’une des variétés les plus estimées en Algérie. Mais aussi, sa rentabilité et son aptitude à survivre dans les terres désertes font de lui l’olivier le plus recherché.
Une huile d’olive pas comme les autres
Alileche exprime sa joie dans une intervention auprès de l’APS, et estime que ce prix met en relief l’huile d’olive algérienne et lui permet de se faire connaître à l’échelle internationale. Ainsi, il confirme que cette dernière est classée parmi les meilleures huiles mondialement. Il juge donc nécessaire d’augmenter la production locale d’huile d’olive afin de satisfaire la demande et de se faire une place dans le marché international.
Natif des Ouadias (Tizi Ouzou), avec un diplôme en poche en arts graphiques. Hakim Alileche a décidé de s’adonner malgré tout à l’oléiculture, dans les hauts plateaux à Ain Oussara. Au fil des années, il a acquis plusieurs terres,et a réussi à planter 15.000 oliviers. Ce n’est pas pour rien que l’entrepreneur a obtenu l’année dernière une médaille d’argent suite à sa participation au même concours, dans la catégorie « culture biologique ».
En revanche, Alileche affirme que pour obtenir une huile extra vierge et de qualité, il faut se détacher de certaines méthodes que pratiquaient nos aïeux. Ainsi, il nous dévoile quelques pratiques. On a par exemple le fait de triturer l’huile le jour même de sa cueillette. Cueillir les olives précocement et à la main. Et surtout ne jamais les stocker plusieurs jours. Voilà le secret d’une huile d’olive de renommée mondiale.
