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jeudi, 25 avril 2024
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L’histoire émouvante d’un sans-papier Algérien lors de son expulsion (vidéo)

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Algérie – Voici l’histoire vraie d’un sans-papier algérien qui s’est donné la mort au bord d’un ferry appartenant à la compagnie algérienne de navigation maritime, Algérie Ferries, après son expulsion. 

Ils sont nombreux à risquer leur vie en traversant le large. Tous à la recherche de l’Eldorado européen. Si certains d’entre eux réussissent à y mettre le pas, d’autres ne voient qu’un mirage, assez lointain, pour se retrouver après face à un refoulement inéluctable. Voici l’histoire d’un sans-papier Algérien qui s’est donné la mort après son expulsion.  

Avant de commencer, il convient de préciser que ceci n’est qu’une page d’un des plus longs et épais romans. Un récit ayant les allures d’un film qui tourne autour d’un jeune qui a risqué sa vie pour arriver à l’autre côté de la rive, raconté par l’une des premières femmes qui ont commencé à travailler pour Algérie Ferries, et qui était témoin. 

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Invitée sur le plateau de Lina Télévision le 14 mars 2021 dernier, Ourida Hamlaoui a raconté le drame de ce jeune homme. Selon ses dires, l’histoire s’est déroulée dans le ferry baptisé Tariq Ibn Ziyad. Au bord de celui-ci, Algérie Ferries « a récupéré de nombreux Harragas », fait-elle savoir. 

« On les a aidés. On leur a donné des vêtements et tout », souligne-t-elle. « Ils étaient dans un cas catastrophique. Ils étaient mouillés et ils avaient froid », détaille-t-elle un peu plus loin. Ces Harragas expulsés se verront placés dans une sorte de « prison à bord des bateaux » du transporteur maritime algérien, confie-t-elle.

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 « C’est une cabine très sécurisée qu’on appelle prison. On les libère tout le temps pour sortir se promener dans les lieux », explique-t-elle. « C’est une longue traversée » qui nécessite donc de laisser ces jeunes prendre l’air.

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Elle entre alors dans le vif du sujet. « Une fois, l’un d’entre eux a refusé de prendre son dîner. Leurs amis sont descendus et ils l’ont laissé », raconte-t-elle. Laissé seul comme il le voulait, c’était pour lui, l’occasion de couper les ponts avec la vie. 

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Il « s’est suicidé par pendaison », dit-elle avec une grande tristesse qui s’est peinte sur sa figure. Ce jeune à la fleur de l’âgée a donc pris la décision de s’ôter la vie au lieu de revenir dans son pays et de retrouver ses siens.  

« On a essayé de ne pas divulguer ces informations auprès des passagers. On a appelé le médecin. Ensuite, on a transporté le corps via des passages secrets loin des voyageurs, jusqu’à la chambre froide », note-t-elle.

Selon ses dires, cette histoire n’est qu’un simple échantillon. De nombreux sans-papiers expulsés se donnent tragiquement la mort alors qu’ils sont en route pour revenir au pays, clame-t-elle. « On a vécu beaucoup de choses », conclut la femme qui a travaillé pour la compagnie algérienne susmentionnée pendant 24 ans.  

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