Algérie – Dans son entretien périodique à des représentants de la presse nationale, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune fixe les conditions de la hausse des salaires en Algérie. Voici les détails, dans cette édition du 27 novembre 2021.
En effet, Abdelmadjid Tebboune a accordé ce vendredi un entretien à des représentants des médias nationaux. Au cours duquel il a abordé les questions d’ordre national et international. Le président s’est exprimé sur le sujet de l’augmentation des salaires. Ainsi, Tebboune dit avoir fixer les conditions de la hausse des salaires en Algérie.
Ainsi, le chef de l’État, qui intervenait lors d’une entrevue avec des représentants de la presse nationale, a avancé que « la réévaluation des salaires est une arme à double tranchant ». Le point indiciaire doit être touché, selon lui. « Il faut que l’augmentation soit juste pour tout le monde selon l’indexation des salaires », a-t-il avancé.
Dans le même enchaînement d’idées, il ajoute que « quelqu’un qui touche 30.000 DA ne peut pas voir son salaire augmenter au détriment de celui qui touche 60.000 DA ». Le président de la République a poursuivi dans ce sens, en précisant que la hausse des salaires doit être suivie par une productivité.
C’est afin d’éviter une inflation incontrôlée. En outre, il s’est également exprimé à propos de la cherté des prix. À ce sujet, il s’engage à améliorer le pouvoir d’achat. Ennahar reprend l’information.
Les points abordés lors de cette interview
Par ailleurs, interrogé sur la situation économique du pays, Tebboune plaide pour une économie efficace. Selon lui, l’année 2022 sera celle des réformes économiques. Ce qui va permettre d’augmenter la production et la création d’emplois. C’est ce qu’il a affirmé dans le même entretien.
D’ailleurs, il assure que le dossier économique est présent en force dans son programme pour l’année prochaine. « Il faut se concentrer encore là-dessus ». Il s’agit de ce qu’il soutient avant de noter qu’il écoute les doléances des citoyens. Tebboune fait ensuite remarquer que « l’économie doit être au service du citoyen. Il faut donc qu’il y ait un suivi ».