Algérie – Face à une nouvelle hausse des prix affichés pour la volaille, aussi bien les éleveurs que les consommateurs réagissent à cette flambée sur le marché de large consommation. Dzair Daily vous dit tout dans cette édition du lundi 11 septembre 2023.
Les coûts du poulet dans le marché connaissent une nouvelle fois une augmentation significative au niveau national. En effet, au cours de ces derniers jours, les prix de la volaille ont connu une hausse sans précédent, provoquant la colère des consommateurs qui peinent à joindre les deux bouts en Algérie.
Effectivement, face à une telle situation, les ministères du Commerce et de l’Agriculture se sont mobilisés afin de remédier à cela. Pour parer à cette baisse graduelle du pouvoir d’achat, les deux tutelles ont ouvert la voie à l’importation de la viande rouge et blanche congelée. Toutefois, cette décision n’a pas été approuvée et même condamnée par les éleveurs de volaille.
Alors que le prix du poulet a dépassé la barre des 550 DZD pour atteindre les 570, les consommateurs choisissent d’autres possibilités face à cette hausse. Ce qui les pousse à aller vers les ailes, les cous ou encore les cuisses. De leur côté, les éleveurs de volaille ont exprimé leur contrariété face à la décision du gouvernement de passer directement à l’importation des viandes blanches. Et ce, sans prospecter le secteur.
Importation de volaille en Algérie : le CNIFA s’oppose à la décision
En effet, dans une déclaration au média arabophone Ennahar, le président du Comité interprofessionnel de la filière avicole s’est exprimé à ce sujet. Estimant que la décision d’opter pour l’importation des viandes blanches n’est pas une solution définitive. Pour l’organisme, une organisation du secteur avicole est nécessaire, notamment dans l’élevage des volailles et le processus d’importation des matières premières.
Selon Saïd Habrih, l’importation des viandes blanches porterait préjudice à leur activité ainsi qu’à la production locale. De leur côté, les consommateurs se plaignent de la cherté du marché de large consommation, notamment les prix élevés des fruits et légumes. Face à une telle flambée, les Algériens pointent du doigt une situation alarmante qui affaiblit leur portefeuille.