Algérie – Le premier responsable du secteur du Commerce en Algérie, Kamel Rezig en l’occurrence, pousse en faveur d’une baisse des prix des produits de première nécessité.
Parallèlement au nombre de contaminations qui a augmenté sans cesse en ces temps de pandémie, des dettes de citoyens se sont accumulées sur les étagères des magasins partout dans le pays. Ainsi, à l’approche du nouvel an, la baisse du coût de la vie est attendue avec espoir et fébrilité. C’est ce que s’apprête à réaliser le ministre du Commerce, Kamel Rezig, qui souhaite vivement remédier à la hausse des prix des produits essentiels en Algérie, d’après l’agence APS.
En effet, c’est ce qu’a révélé le ministre lors de son intervention devant la Commission des finances et budget de l’Assemblée Nationale (APN) ce jeudi 17 décembre. Kamel Rezig compte bel et bien réorganiser son secteur. Cela, en élaborant plusieurs projets de loi. Il a cité, entre autres, la pénalisation du délit de surfacturation.
Cela va sans dire. Ce projet, toujours en cours d’élaboration, vise à lutter contre le phénomène de la facturation successive en collaboration avec le ministère de la Justice. Dans le détail, le ministre du Commerce veut mettre fin à la hausse des produits de base. De ce fait, les prix des produits nécessaires au quotidien des citoyens seront donc revus.
Exportation du produit national.. Ce que dit Rezig
Le ministre du Commerce vise encore plus haut. Cette fois-ci, il mène la course à l’international et surtout au niveau continental. Il affirme alors que le pays a du potentiel dans l’exportation. En définitive, Rezig compte exporter « tous » les produits algériens vers le marché africain. Pour se faire et configurer ce scénario, Rezig a fait savoir qu’un décret portant sur la spécialisation de l’exportation devrait voir le jour prochainement.
Par ailleurs, le ministre a révélé l’existence d’un partenariat entre le ministère du Commerce et celui des Affaires religieuses ainsi que la mosquée de Paris. Ce décret a pour but de lancer la certification halal qui exige la commercialisation du produit national. C’est en tout cas ce qu’a indiqué la même source.