People – Dans un monde où l’art franchit souvent les frontières politiques, le célèbre artiste marocain, Hatim Ammor, a récemment affirmé sa décision de ne pas se produire en Algérie. Cette décision reflète les tensions politiques entre le Maroc et l’Algérie. Marquant ainsi un moment significatif où la politique influence directement la scène artistique.
La scène musicale marocaine, reconnue pour son dynamisme et sa diversité, connaît un nouveau chapitre dans ses relations avec l’Algérie. Hatim Ammor, un nom bien connu de la musique marocaine, a récemment exprimé son refus de se produire en Algérie. Cette déclaration fait en effet suite à des propos similaires de la chanteuse Asma Lmnawar. Soulignant ainsi une solidarité artistique face aux tensions politiques entre les deux nations voisines.
L’annonce de Hatim Ammor a été faite lors de son apparition dans l’émission saoudienne « Hada Makanek ». Interrogé sur divers aspects de sa vie privée et ses projets futurs, l’artiste s’est livré à cœur ouvert. Il a clairement indiqué son choix de ne pas accepter d’offres pour des concerts en Algérie. Cette décision semble être une réponse directe aux tensions politiques en cours. Le chanteur citant une forme d’« embargo » réciproque entre les deux pays.
Asma Lmnawar, une autre figure emblématique de la musique marocaine, avait précédemment exprimé un point de vue similaire. Lors de son passage dans l’émission « Marahel », elle avait affirmé ne pas envisager de visiter ou de se produire en Algérie. Mettant ainsi en avant les différends politiques comme raison principale de sa décision.
Ces positions prises par Hatim Ammor et Asma Lmnawar ne sont pas isolées dans le monde artistique. Celui où les artistes utilisent souvent leur plateforme pour refléter ou réagir aux enjeux politiques et sociaux. Toutefois, dans ce cas précis, elles mettent en lumière la manière dont les tensions politiques entre le Maroc et l’Algérie ont commencé à influencer directement les échanges culturels et artistiques entre les deux pays. Principalement du côté des artistes marocains.
La réaction des fans et des acteurs culturels à ces déclarations reste à observer. Alors que certains pourraient y voir un acte de solidarité avec la position politique de leur pays, d’autres pourraient exprimer leur deception de voir la politique empiéter sur l’art. Un domaine souvent considéré comme un pont entre les peuples au-delà des différends politiques.
Ce refus de se produire en Algérie par deux artistes marocains renommés pose ainsi une question plus large sur le rôle de l’artiste dans les conflits politiques. Et sur la manière dont l’art peut se retrouver influencé, voire limité, par les dynamiques politiques globales.