Algérie : Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres ! Alors qu’ils espèrent jouir d’un avenir meilleur en quittant le pays clandestinement, les Harraga en Algérie sont prêts à payer des sommes astronomiques aux passeurs.
En effet, les passeurs en Algérie connus pour transporter les Harraga d’une rive à une autre contre une somme d’argent se réjouissent presque du nombre important de personnes qui sont prêtes à passer le cap et même à tout abandonner, à savoir leurs parents et leurs proches pour quitter le pays.
Au fait, ils en font même leur business. D’autant plus qu’en 2021, les chiffres sont en hausse d’une façon inquiétante. La situation est même alarmante, en particulier pour les migrants Algériens. Depuis le début de l’année en cours, plus de 10.000 migrants, dont des hommes, des femmes, des enfants et même des vieux ont traversé la méditerranée sur ces « bateaux-taxis ». D’après ce qu’a rapporté Algérie 360.
Seulement, à quel prix ? Car même si ces voyageurs clandestins peinent à tenter de reconstruire leurs vies dans un pays étranger. Cependant, les passeurs de leur côté, sont en train de se remplir les poches. Étant donné que le prix de la course n’est pas négligeable. Il faut savoir qu’on parle de plusieurs millions d’euros.
Harraga en Algérie : le business a plus 60 millions d’euros
En outre, il n’est pas sans savoir que les techniques ont évolué et que les moyens de transport aussi. Désormais, les migrants ne se tournent plus vers les petits bateaux ou vers les chalutiers. Mais plutôt vers des bateaux à moteurs très puissants. Ceux à 200 voire 300 chevaux. Cependant, ce confort a tout de même un prix.
En effet, les passeurs prennent beaucoup plus cher qu’avant. D’autant plus que la demande est en nette augmentation depuis le début de cette année. De plus, ils offrent plus de garanties d’arriver rapidement. De ce fait, la place sur cette embarcation peut aller jusqu’à 800.000 DA, soit environ 5.000 euros.
Cela dit, selon la source sus-citée, ce business de la harga, qui est synonyme au fait de brûler les papiers, les lois et de tout quitter, serait très rentable pour les passeurs. En fait, si on en croit les chiffres, ce secteur a généré 60 millions d’euros depuis le début de l’année 2021.