Algérie – Alors que la saison du Hajj approche, l’Algérie se retrouve face à plusieurs défis, notamment la gestion du nombre croissant de pèlerins algériens et la modernisation de son approche en matière d’affaires religieuses. Des négociations avec l’Arabie saoudite sur le quota des candidats au hajj, aux innovations numériques pour la gestion des imams et les changements appliqués à Grande Mosquée d’Alger, voici un aperçu des démarches récentes.
Face à une demande croissante et des enjeux complexes liés au pèlerinage annuel à la Mecque, les autorités algériennes se mobilisent pour garantir le bien-être et la sécurité des pèlerins algériens. Récemment, un déficit de cinq mille lits à Mina a alerté les responsables, poussant à des négociations avec leurs homologues saoudiens. Pour la prochaine saison du hajj, le gouvernement se retrouve à la croisée des chemins entre le numérique et le traditionnel, surtout en ce qui concerne la gestion de la grande Mosquée d’Alger et la nomination des imams.
Négociations sur les capacités d’accueil
Youcef Belmehdi, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, a engagé des pourparlers avec le Ministère saoudien du Hajj. L’objectif ? Augmenter le quota de lits pour les pèlerins algériens à quarante et un mille, en vue de répondre aux besoins de la prochaine saison du Hajj. Une démarche nécessaire face à la croissance constante du nombre de fidèles désireux d’effectuer ce rite religieux.
Avec ces évolutions et ces négociations, l’Algérie affirme son engagement à garantir la meilleure expérience possible pour ses citoyens lors du Hajj, tout en s’adaptant aux réalités modernes et aux enjeux internationaux.
Modernisation de la gestion religieuse
L’ère numérique n’épargne aucun secteur, y compris celui des affaires religieuses. Afin de moderniser la gestion des imams et de répondre aux exigences contemporaines, une plateforme numérique est en cours d’élaboration. Elle sera supervisée par la direction chargée de la modernisation. Promettant ainsi une gestion plus transparente et efficace.
La Grande Mosquée d’Alger : sous nouvelle tutelle
Un autre point marquant est le transfert de la gestion de la Grande Mosquée d’Alger à la présidence de la République. Un décanat spécial sera créé pour cette mosquée, soulignant son importance et son rôle central dans la vie religieuse du pays.
Enjeux financiers et coopération internationale
La question financière reste centrale, notamment en ce qui concerne la rémunération des imams et des muezzins. Le ministre Belmahdi a sollicité l’aide des députés pour la création de postes budgétaires dans le cadre de la loi de finances 2024.