Algérie – Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, s’exprime au sujet de la reprise du Hadj pour cette année 2021 pour les Algériens.
En effet, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi en l’occurrence, apporte les précisions nécessaires aux Algériens au sujet de la reprise du Hadj pour cette année 2021. Ce dernier explique que le gouvernement n’a encore reçu aucun appel de la part des autorités saoudiennes, rapporte Ennahar, ce lundi 10 mai 2021.
Il est à noter que l’activité du pèlerinage fut suspendue durant la saison 2020, à cause de la crise sanitaire. Cela, dans le but de lutter contre la propagation de la pandémie de la Covid-19. Pour ce qui est de l’année 2021, les avis restent mitigés sans qu’aucune annonce officielle n’ait encore été faite; par les autorités concernées.
De ce fait, le premier responsable du secteur des affaires religieuses revient sur le sujet. Il précise que le gouvernement saoudien ne s’est pas encore rapproché de ses services de façon officielle. Et ce, dans le but d’annoncer l’ouverture du Hadj pour cette nouvelle saison 2021.
En outre, le même locuteur rappelle que les frontières algériennes demeurent à ce jour fermées et le trafic aérien suspendu. Dans ce cas, il estime qu’il est encore tôt pour parler de Hadj. Du moins pas avant l’amélioration de la situation sanitaire dans l’ensemble des pays.
Hadj 2021 : Vers une éventuelle suspension pour la deuxième année consécutive
En effet, d’après l’agence de presse britannique Reuters, l’Arabie saoudite serait sur le point de suspendre à nouveau le pèlerinage pour cette année. Cette décision intervient dans de telles conditions. Celles liées à l’augmentation des cas atteints par le Coronavirus et l’apparition des différents nouveaux variants.
De plus, selon les mêmes sources, le gouvernement saoudien autoriserait seulement les ressortissants saoudiens et les résidants dans le Royaume à pratiquer ce cinquième pilier de l’Islam. D’autant plus que ces personnes doivent avoir reçu au préalable le vaccin anti-Covid-19. Mais aussi, être guéris depuis au moins six (06) mois.