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jeudi, 28 mars 2024
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La grippe aviaire de retour en Algérie

Publié le

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Santé – Le temps des maladies refait surface en Algérie avec la grippe aviaire H5N1 hautement pathogène qui marque son apparition dans une zone du territoire algérien. Apprenez-en davantage à travers les prochaines lignes de cette édition du 8 octobre 2022.

Les pays du monde entier, dont l’Algérie, viennent tout juste de surpasser un dure épisode de pandémie. Celle liée au nouveau coronavirus. À présent, c’est en fait l’espèce animale qui est menacée sur le sol Dz. Et cela, en raison de la grippe aviaire qui a surgi de nouveau dans une ferme situé au nord de l’Algérie.

Après une phase extrêmement difficile qui s’est étalée sur plus de deux ans, l’Algérie se retrouve confrontée à d’autres moments délicats. Il s’agit là d’une information relatée par le site Algérie Eco, qui cite l’agence Reuters comme source. Sachant que cette dernière s’est référée aux récentes investigations de l’Organisation mondiale de la santé animale (WOAH).

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Selon le média susvisé, les autorités sanitaires algériennes ont donné l’alerte à la suite d’une découverte d’un foyer de grippe aviaire (H5N1) au niveau d’un élevage de volailles, à Médéa. Le virus hautement pathogène sur les lieux a effectivement affecté la quasi-totalité des oiseaux. Chose qui a donc engendré des pertes énormes aux propriétaires.

Voici le bilan des pertes causées par la grippe aviaire en Algérie

Dans le détail, le bilan signalé fait état de 35.800 poules mortes au sein de la ferme en question. Ce n’est pas tout, cette grippe a causé bien plus de pertes. Cela puisque les responsables de ladite volaillerie ont dû abattre les oiseaux restants par mesure de sécurité. Il s’agit là d’un nombre qui s’élève à 1.700 espèces, précise la même source.

À ce propos, il est utile de rappeler que le virus présenté sous l’appellation de grippe aviaire est plus fréquent pendant deux périodes de l’année. À savoir, en automne et pendant hiver. D’où la propagation actuelle du virus. Celui-ci intensifie les risques du pays à replonger dans une période peu confortable.

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Par ailleurs, l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a informé que certains sous-types des virus aviaires, le H5N1 notamment, sont pathogènes pour les êtres humains. Dans ce sillage, le même établissement a ajouté que cette maladie court en effet le risque d’être transmissible d’une personne à une autre. Chose qui n’écarte pas l’émergence d’une nouvelle épidémie.

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