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mercredi, 24 avril 2024
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Frontières France – Algérie : Des couples binationaux haussent le ton

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France – Séparés depuis un an par la pandémie et la fermeture des frontières entre l’Hexagone et plusieurs pays hors UE dont l’Algérie, de nombreux couples binationaux se sont rassemblés au sein d’un même collectif, ce 19 mars 2021, pour saisir le Conseil d’État. 

Depuis le 31 janvier dernier, la France a fermé ses frontières aux pays extérieurs à l’UE dont l’Algérie « sauf motif impérieux », confrontant ainsi plusieurs couples binationaux à une séparation géographique pour le moins pesante. Pour éviter de vivre loin l’un de l’autre durant des mois supplémentaires, un collectif de près de 700 couples ont décidé, ce vendredi, d’interpeller le Conseil d’État. 

En effet, ces amoureux souhaitant s’installer ensemble ou simplement s’y retrouver ont plaidé pour une redéfinition des motifs impérieux. « Nous désirons que le motif du mariage soit ajouté à la liste établie par le ministère de l’Intérieur ». C’est ce qu’a proclamé Anaïs, responsable de ce collectif, auprès du média en ligne français, Le Huffington Post.

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En fait, depuis plus d’un an, Anaïs est dans un grand désarroi. Elle se bat pour que son mariage puisse enfin avoir lieu. Ne pouvant pas avoir de visa pour la France, la jeune amoureuse a fait les déplacements en Algérie pour retrouver son fiancé, prénommé Mohammed. Elle a passé en tout huit (08) mois à ses côtés.

En avril 2019, le couple décide d’entamer une procédure de mariage pour s’unir en Algérie. Des démarches qui leur ont tout de même coûté, une année et dix allers-retours entre les deux pays.  Après une longue attente qui semblait sans fin, Anaïs et Mohammed ont reçu le CCAM. Il s’agit plus précisément du certificat de capacité à mariage obligatoire pour une union à l’étranger. 

Pandémie oblige, la cérémonie de mariage ne s’est toujours pas déroulée. La jeune française ne peut pas se rendre en Algérie, car les frontières demeurent encore verrouillées. Le problème qui préoccupe le plus, les jeunes amoureux, c’est la validité des documents. Le CCAM et les bans ont une validité d’un an.

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Au-delà de cette date, toute leur procédure est à refaire. « Ce sont des enquêtes très longues, on passe des auditions, on nous pose des questions très intrusives. Ce sont vraiment des périodes très difficiles », affirme Anaïs. Et à la porte-parole du collectif d’ajouter :  « La pandémie a complètement freiné notre mariage », révèle-t-elle avec désappointement.  

Cependant, leur amour paraît bien plus fort que tout obstacle et déconvenue. Le couple franco-algérien tient à s’unir coûte que coûte. Pour enfin trouver une solution à cette situation ambiguë, Anaïs et son groupe ont décidé de saisir le Conseil d’État. Ils travaillent ensemble depuis huit mois pour constituer un dossier solide et convaincant. 

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Le collectif représente plusieurs personnes. Soit celles qui attendent de célébrer leur mariage. Plusieurs autres cas sont à considérer. À savoir, les couples qui sont bloqués dans leur procédure et qui espèrent obtenir le CCAM ou demander sa prolongation automatique.

Ainsi, les espoirs du collectif portent sur le recours au Conseil d’État. Une possibilité qui s’offre à eux pour se faire entendre. Les membres comptent notamment sur le droit fondamental de vivre en couple et de fonder une famille. Un concept juridique inaliénable de tous les êtres humains qui, rappelons-le, est inscrit dans toutes les conventions internationales.

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