Algérie – 13 mois ont coulé depuis la décision de fermer les frontières, les Algériens travaillant dans les pays du Golfe, perdent leur emploi et d’autres risquent de subir le même sort. Ils demandent l’intervention du président Tebboune.
La pandémie de la Covid-19 a bouleversé le monde. Elle a eu des effets spectaculaires sur les économies des pays. De nombreux travailleurs ont perdu leurs moyens de subsistance. Beaucoup d’autres restent menacés à cet égard. En particulier, les Algériens qui travaillent dans les pays du Golfe, dont la carrière professionnelle est mise à rude épreuve par la frontières fermées.
En effet, cette situation a amené un groupe de cadres, à lancer un appel au Président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ils lui demandent de leur faciliter l’accès au territoire des pays du Golfe arabo-persique. C’est ce que rapporte, vendredi 16 avril 2021, le site spécialisé Djalia DZ.
Il est à noter que les requérants, embauchés dans des entreprises étrangères exerçant dans le secteur pétrolier, ont adressé une communication écrite. Par la voie de celle-ci, ils ont déploré les conséquences de la mesure de la fermeture des frontières et la présentation obligatoire d’une autorisation de sortie du territoire national. Ils se plaignent que cela les empêche de rejoindre leur emploi.
Autorisation de sortie : les Algériens qui travaillent dans les pays du Golfe crient leur détresse
Selon la même source, les personnes concernées ont déjà déposé leur dossier sur la plateforme numérique du ministère de l’Intérieur. Néanmoins, ils n’ont pas eu la délivrance des autorisations. Le ministère justifie l’avis défavorable par la situation d’instabilité des liaisons aériennes.
Il convient de noter que les vols spéciaux au départ d’Algérie sont maintenus. C’est le cas de ceux du Qatar Airways et Turkish Airlines. Ces compagnies proposent régulièrement des vols spéciaux au départ du sol algérien.
Il est important de rappeler que plusieurs dizaines de personnes algériennes, travaillant dans les pays du Golfe ont été empêchées de monter à bord de vols pour rejoindre leurs postes de travail. Chose qui dure, d’après eux, depuis le début du verrouillage des frontières, en mars 2020. Les personnes concernées crient leur détresse. Elles soulignent que la situation est d’autant plus intenable, que personne ne sait quand tout cela prendra fin.
