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jeudi, 25 avril 2024
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La France veut plafonner le prix du gaz acheté en Algérie

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Algérie – À la lumière de la guerre en Ukraine, l’Europe souhaite réduire sa dépendance au gaz russe et pourrait se tourner vers l’Algérie. D’ailleurs, la France souhaite plafonner le prix du gaz acheté depuis l’Algérie. L’information complète dans cette édition du 18 mars 2022.

Face au risque de tarissement des exportations de gaz russe vers l’Europe, 40 % de l’approvisionnement européen. Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a déclaré à ce propos que la France envisageait de négocier et plafonner le prix du gaz émanant d’Algérie. À la compagnie pétrolière et gazière algérienne Sonatrach.

En effet, la France a proposé aux autres membres de l’Union européenne de mettre en place un plafonnement à 27 des prix du gaz. Cela afin de lutter contre la hausse massive des cours de cette énergie en ce moment sur le marché. L’Algérie, qui fournit au vieux continent 11 % de son besoin en gaz ; se trouve être la meilleure alternative au gaz russe.

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Le ministre français déclare dans ce sens : « J’ai défendu auprès de mes homologues européens, c’est l’idée d’avoir un plafonnement à 27 des prix du gaz ». C’était lors d’une audition devant les commissions des Finances et des Affaires économiques de l’Assemblée nationale. Il s’agit de ce que rapporte le média arabophone Echorouk.

L’Algérie serait la meilleure alternative au gaz russe

Par ailleurs, le responsable a également fait savoir que la France projette de rentrer dans des négociations avec l’Algérie. Celle-ci est considérée comme étant l’un des principaux fournisseurs à gaz en Europe. Avec l’idée d’avoir un plafonnement à 27 des prix du gaz, a-t-il indiqué. Toutefois, la proposition n’a pas encore été approuvée par l’ensemble des pays membres de l’UE.

L’Algérie est en fait sous pression depuis l’invasion russe à l’Ukraine de la part des Européens pour augmenter sa fourniture de gaz à l’Europe. Celle-ci est donc incitée à ne pas renouveler les contrats d’importation avec Gazprom en Russie mais plutôt se tourner vers d’autres pipelines. En provenance d’Algérie notamment.

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