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samedi, 13 avril 2024
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France : un syndicaliste algérien souffre de discrimination en raison de ses origines

Publié le

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France – Pour le simple fait d’avoir des origines autres que françaises, un syndicaliste algérien se heurte à de la discrimination et se retrouve privé de ses droits. Retrouvez tous les détails liés à ce sujet dans la suite de cette nouvelle édition du 7 novembre 2022.

L’Hexagone est connu comme étant le pays qui abrite la plus grosse part d’Algériens établis à l’étranger. Certains y vivent de manière illégale, tandis que beaucoup d’autres ont leurs papiers français. Cela ne les protège cependant pas toujours contre la discrimination, tel est le cas d’un syndicaliste algérien qui vit en France depuis de longues années. Mais qui souffre tout de même d’injustice à son égard en raison de ses origines.

En effet, le dénommé Moussa Houmida a fini par crier haut la différenciation pratiquée à l’encontre des travailleurs ayant des origines autres que françaises. Le bonhomme natif d’Algérie est un syndicaliste soixantenaire qui a subit toute forme de discrimination. Cela, en dépit du fait qu’il a tous ses papiers et même la nationalité française.

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Pour parvenir à faire entendre sa voix, le concerné a révélé son histoire à la plateforme Révolution Permanente. Dans sa déclaration audit média, le syndicaliste a indiqué qu’il est manutentionnaire dans une entreprise de transport, Geodis Calberson, où il travaille depuis presque 40 ans maintenant.

La nationalité française n’empêche pas la discrimination à l’égard des étrangers

À entendre le bonhomme, on ressent tout de suite sa déception. Lui qui s’attendait sans doute à une reconnaissance après tant d’années passées au niveau d’une même enceinte. Toutefois, la vie lui a réservé tout autre : Moussa a souligné que son salaire net n’a jamais atteint le seuil des 1.900 euros.

Dans son allocution, il a fait savoir qu’il encaisse, au plus, une somme de 1.770 à 1.800 euros par mois. Notons que sa paie dépasse légèrement le montant du SMIC, étant à 1.679 euros.

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C’est loin d’être fini ! Le syndicaliste n’avait pas à revendiquer ses droits. Il n’avait même pas le droit d’aller voir le responsable des ressources humaines pendant un certain temps. Surtout pas pour une quelconque réclamation au sujet de la fiche de paie.

À ce propos, le soixantenaire a clairement indiqué que même avec tous ses papiers, il est « juste considéré comme un étranger ». Toutes ces raisons ont donc poussé l’algérien à suspendre son travail. Il est d’ailleurs en grève depuis le 17 octobre dernier, au vu d’obtenir un certain respect et de la dignité qu’il réclame entre autres.

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