Énergie – Face à la nouvelle crise qui sévit en Europe à la suite de la guerre russo-ukrainienne, la France sollicite notre pays pour augmenter ses achats du gaz algérien. Apprenez en davantage, ce 08 mars 2022.
Menacée par une crise pétrolière sans précédent, l’Occident est amené à trouver des alternatives sûres. Notamment, face à une situation devenue presque inévitable. De ce fait, en tant qu’important pays pétrolier et gazier sur le marché mondial, l’Algérie retient toute l’attention des pays importateur de cette source d’énergie. C’est à l’image de la France qui convoite le gaz algérien.
Au premier rang des partenariats énergétiques de l’Algérie, on retrouve l’Espagne et l’Italie. Mais avant cela, penchons-nous sur les besoins de la Cinquième République. En réalité, la préoccupation des Européens est d’avoir des réserves pour l’hiver prochain. Cette opération commence au printemps et se termine en été, a déclaré Catherine MacGregor. Cette femme est la directrice générale du groupe industriel énergétique français de l’énergie « Engie ».
Dans un entretien accordé au quotidien français spécialisé en économie, Les Échos, la gérante de l’entreprise française a évoqué l’entrée d’une nouvelle ère de l’énergie. C’est surtout le résultat de la flambée des prix qui « transformerait sans doute le paysage énergétique », a-t-elle révélé.
Dans ce cas, si la France est entièrement privée du gaz russe, la responsable française dévoile la possibilité de négocier avec d’autres fournisseurs. À l’instar de l’Algérie, la Norvège, les Pays-Bas et les États-Unis. Ce qui se fera par gazoduc ou par navire méthanier pour le GNL. Néanmoins, face à cette pénurie, la DG d’Engie n’écarte pas l’éventualité de « plafonner les prix » et « limiter la demande » auxquels devront recourir les pouvoirs publics français.
Espagne – Italie : le gaz algérien au cœur des négociations
En communication téléphonique avec le président Abdelmadjid Tebboune hier, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a souligné la consolidation de la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie. C’est en tout cas d’après un Tweet de la Présidence de la République.
Fin février dernier, le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, s’était rendu en Algérie. C’était dans l’optique de garantir l’approvisionnement en gaz algérien. En effet, la visite rentrait dans le cadre de la réduction de la dépendance au gaz russe.
