France – Un Algérien sans-papiers, livreur chez la célèbre plateforme de livraison à domicile de repas, Uber Eats, a raconté les difficultés rencontrées lors de l’exercice de son travail. Dzair Daily rapporte pour vous ses propos ce jeudi 25 novembre 2021.
De nombreux jeunes algériens tentent annuellement la traversée de la Méditerranée en direction de l’Europe. En quête d’un meilleur avenir, ils quittent leurs familles. Une fois sur le sol du Vieux Continent, ils se mettent à la recherche d’un travail. C’est le cas notamment d’un jeune Algérien qui exerce le métier de livreur chez Uber Eats en France. Cependant, cette activité n’est pas sans peine.
En effet, la jeunesse algérienne est de plus en plus nombreuse à tenter l’immigration pour fuir le manque d’opportunités. Toutefois, la vie à l’Hexagone n’est pas tout à fait rose. Déjà laborieuse depuis longtemps, elle s’est encore compliquée avec l’apparition du virus à couronne. Ainsi pour pouvoir survivre, un Algérien sans-papiers travaille comme coursier chez Uber Eats.
À travers une vidéo publiée sur le réseau social Facebook, le jeune homme a raconté les conditions de travail des livreurs qui luttent pour subvenir à leurs besoins. D’après le coursier, cette activité ne rapporte pas beaucoup d’argent. Il a déclaré avoir beaucoup de temps morts. L’Algérien reçoit, en effet, peu de demandes de livraison à domicile.
Les déclarations du livreur algérien
Le livreur a confié qu’il pensait que cette profession lui permettrait de générer 3.000 euros mensuellement. Un revenu qui a fait saliver le jeune. Cependant, très vite, il a été confronté à la réalité du terrain. « J’ai dépensé 50 euros pour acheter le sac, 80 euros pour le casque et 1.000 euros pour me procurer une motocyclette pour finalement gagner très peu d’argent ! », a-t-il affirmé. Énorme déception !
De plus, le sans-papiers a fait état des conditions climatiques difficiles qui entravent l’exercice de son métier.