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vendredi, 29 mars 2024
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La France refuse d’extrader Ferhat Mehenni (MAK) en Algérie

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Actualité – La France refuse de procéder à l’extradition du président du MAK, Ferhat Mehenni, en Algérie. Plus de détails à ce sujet, ce 11 octobre 2021.

C’est en tant que chanteur engagé et homme politique que Ferhat Mehenni a commencé son périple en Algérie avant de s’installer en France. Plus tard, il crée le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) qu’il préside. Qualifié de chef de la mouvance séparatiste, le politicien n’a fait qu’amplifier les ennuis qu’il s’est attiré. Ainsi, la justice algérienne le demande. En revanche, l’État français refuse de le livrer. 

Revenons à l’origine des accusations portées contre lui. C’était donc au mois d’août dernier où les incendies ont ravagé la Kabylie, auxquels s’est ajoutée l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmail. Des crimes qui ont été directement imputés au chef du MAK. Et ce, en le désignant de « terroriste ». Cela fait donc plus d’un mois que le mandat d’arrêt contre Mehenni a été lancé par le procureur général d’Alger.

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Une fois encore, l’extradition de l’indépendantiste a resurgi hier. Cela s’est manifesté au cours de l’entrevue avec le président Tebboune accordée à deux journalistes. Là, le chef de l’État a réitéré son appel à la France pour expédier Mhenni en Algérie, en l’accusant de complotiste.

« Ferhat Mehenni est un terroriste », tranche Abdelmadjid Tebboune

D’ailleurs, la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc est liée à une affaire précise. Celle de « la complicité du Maroc avec le MAK et l’entité sioniste ». Ce qui nous ramène à parler d’une « implication de Ferhat Mehenni » à qui on reproche de vouloir diviser le pays.

Dans ce sillage, le dirigeant algérien, Tebboune, a évoqué l’existence d’« armes détenues par le MAK ». Ce qui est également associé au « Maroc et autres parties étrangères », soutient-il. En conséquence, le silence de la France envers l’arrestation du chef de Ferhat Mehenni contrarie le président algérien. C’est en effet « un silence qui en dit long sur la position de la France » vis-à-vis de cette affaire, déduit-il.

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