Voyage – Avec la crise franco-algérienne qui est toujours d’actualité, la France prive des dizaines de députés algériens des visas Schengen. On vous livre tous les détails liés à cette actualité dans cette édition du 21 juin 2022.
Depuis des mois, le consulat de France en Algérie refuse d’accorder des visas Schengen à plusieurs députés algériens ainsi qu’à leurs familles. Cela est intervenu à la suite de la décision politique annoncée par le président Emmanuel Macron, début octobre dernier, qui consistait à supprimer le privilège d’obtention de visas pour les responsables algériens.
Dans le détail, les mésententes ont pris place lorsque l’Algérie n’a pas facilité l’expulsion de ses ressortissants résidant en France de manière illégale. Ce pas a alors fini par engendrer des complications, à l’instar des déclarations provocatrices de Macron à l’encontre du gouvernement de Abdelmadjid Tebboune. Apprend-on par le biais du site Al Araby.
En effet, l’administration du Parlement n’a pu obtenir des visas pour l’Hexagone depuis le début de cette crise. En raison de ce retard, 150 hommes politiques et des membres de leurs familles n’ont pas eu de visas Schengen. De son côté, le consulat de France n’a fourni au Parlement aucune précision à ce sujet. Il s’est même abstenu de répondre à la lettre de protestation envoyée par la commission des affaires étrangères du Parlement.
La France opte pour les refus de visas comme un moyen de pression
D’entre 4.700 Algériens se trouvant en noir sur le sol de ce pays de l’autre rive de la méditerranée, les autorités françaises n’ont réussi à expulser que 83 personnes. Selon les précisions du média susvisé, cet écart appuie la décision de la France. Elle considère que le gouvernement de Abdelmadjid Tebboune refuse de coopérer dans le dossier du rapatriement de ces clandestins.
De ce fait, Emmanuel Macron a donné des instructions pour réduire, de moitié, les visas accordés aux Algériens, y compris les étudiants et les responsables de haut rang. Effectivement, la France juge cette décision de réduction des visas comme « très efficace ». Cela est même considéré comme le meilleur moyen pour faire pression sur le gouvernement algérien. Et l’inciter ainsi à doubler les efforts pour accueillir les migrants.
