France – À sa grande surprise, un jeune algérien a vu sa demande de naturalisation française rejetée puisque il avait dépassé le plafond maximal des heures de travail. On vous raconte son histoire.
C’est une centaine d’heures supplémentaires de travail qui a coûté très cher à ce jeune homme. C’est bien à cause de ça que la France a refusé la demande de naturalisation de cet Algérien. En effet, après avoir déposé sa demande, le demandeur a reçu une lettre de refus portant le motif : « Vous avez dépassé le temps légal de travail en France ». Comme plusieurs étudiants algériens, le jeune homme âgé de 36 ans a choisi la France comme destination pour réaliser son projet d’études.
Arrivé là-bas en 2007, l’Algérien s’est installé avec sa famille dans une ville se situant dans le nord de la France, Reims en l’occurrence. Et c’est bien ici que réside le nœud de l’affaire. Cet homme s’est retrouvé dans l’obligation de doubler ses heures de travail dans le but de faire vivre sa famille. À son grand malheur, le projet de concilier vie professionnelle et vie de famille a mal tourné pour lui.
D’après l’information rapportée par le chaîne de télévision BFM TV, dépasser 250 heures en travail alors que le temps légal est fixé à 151 heures par mois a mis en péril son plan d’installation en France. Apparemment, ces 99 heures confondues entre missions en CDD et un poste d’agent de sécurité en CDI, ont été aperçues comme préjudiciables par la préfecture qui a traité et par la suite rejeté sa demande de naturalisation.
Sous le choc, le jeune algérien relate
À ce qu’il parait, l’heure du divorce a sonné entre cet Algérien et la France; là où il y réside depuis plus d’une dizaine d’années. Cependant, il ne compte surtout pas baisser les bras. Il se confie alors en se disant choqué de voir sa demande de naturalisation en France refusée.
« Je travaille trop pour être Français », se justifie-t-il pour avoir surpassé le temps légal. C’est en tout cas ce qu’a indiqué la même source qui est allée à sa rencontre. « Je vis en France. Ma vie est ici, en France », ajoute-t-il. Par ces propos, il vise à réaffirmer son souhait d’obtenir la nationalité française et vivre dans le périmètre de l’Hexagone.
Loin d’être abattu, hisser le drapeau blanc n’est pas dans ses plans. Ainsi, le demandeur débouté compte bien déposer un recours auprès de la Présidence française. Très déterminé, l’Algérien souhaite faire entendre sa voix au Président français, Emmanuel Macron.
