France – À l’approche des élections présidentielles françaises de 2022, le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, incite les Algériens de France à faire entendre leur voix. Plus de détails, ce 12 décembre 2021.
Étant franco-algérien, le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a lancé un appel. Celui-ci s’adresse aux Algériens en France à l’égard des élections présidentielles. Ainsi, il leur demande de jouer un rôle important dans le choix du futur locataire de l’Élysée. Un événement qui se déroulera lors du mois d’avril prochain.
Invité à l’émission Echorouk Morning, aujourd’hui, Hafiz a souligné l’exploitation de « la carte de l’Algérie » par les candidats aux élections françaises. Celle utilisée afin de séduire les électeurs français. À cet égard, l’avocat de formation a invité la communauté algérienne en France à contribuer dans la politique française. Alors, en tant que citoyens français à part entière, ils doivent s’imposer aux prétendants au titre de président, a-t-il expliqué.
Dans ce contexte, il a ajouté que tous les musulmans en général et les Algériens en particulier, ayant la nationalité française jouissent de tous leurs droits. Et ce, en tant que citoyens. Par conséquent, ils ne doivent pas être traités comme des expatriés ou des terroristes, déplore-t-il.
D’autre part, le recteur a estimé que la Grande mosquée de Paris oeuvre en grande partie à défendre l’islam et de la communauté algérienne en France. Dans ce sillage, il cite les 400 mosquées en France. En plus d’environ 120 imams algériens délégués.
Hafiz : « Les Algériens ne voteront pas Zemmour »
Quasi-connu de tous, le polémiste français, Zemmour, actuellement candidat aux présidentielles de 2022, n’a jamais caché sa position envers les Arabes, les Maghrébins, ou les musulmans. D’ailleurs, on l’a plusieurs fois qualifié de raciste et d’islamophobe. Donc, le candidat d’extrême droite est loin d’être parmi les choix de la communauté algérienne en France.
En ayant aucune influence sur le penchant politique des fidèles de la mosquée ou sur les Algériens en général, Hafiz met un point en relief. C’est-à-dire qu’il est évident qu’aucun Algérien s’inquiétant pour son avenir, pourrait élire Zemmour. Toutefois, il précise que le vote est un choix individuel. Finalement, il met en emphase ce devoir pour que la voix de chacun soit entendue.