France – Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, demande une mobilisation totale des préfets pour renforcer la gestion de la politique migratoire. Cette instruction, formalisée dans une circulaire datée du 29 octobre, vise à obtenir des résultats concrets face aux attentes des Français en matière de régulation migratoire.
Une Nouvelle Orientation pour une Gestion Migratoire Optimisée
Retailleau appelle les préfets à utiliser tous les moyens légaux pour accélérer le traitement des dossiers d’éloignement des étrangers en situation irrégulière ou posant un risque pour l’ordre public. « Vous devez utiliser tous les moyens légaux et atteindre les objectifs fixés, notamment dans le traitement des étrangers menaçant l’ordre public », insiste-t-il. Le ministère de l’Intérieur leur demande aussi de signaler toute difficulté, afin que l’administration centrale puisse apporter son soutien.
Contrôles Accrus et Simplification des Procédures
Les nouvelles directives incluent un contrôle strict des documents de voyage. En cas de non-présentation des documents, les préfets devront saisir le juge des libertés pour autoriser la recherche et la confiscation du passeport, jusqu’à l’éloignement effectif de l’individu concerné. Cette mesure vise à garantir un suivi rigoureux des procédures d’expulsion, notamment pour les cas en suspens. Retailleau rappelle aux préfets qu’ils devront appliquer ces mesures de manière stricte, tout en assurant un armement en ressources humaines et financières pour atteindre leurs objectifs.
Élargissement des Mesures d’Éloignement
Depuis l’application de la nouvelle loi, près de 2 200 mesures d’éloignement supplémentaires ont été appliquées. Retailleau souhaite intensifier cette dynamique pour inclure les cas non résolus par le passé. Il encourage ainsi les préfets à élargir leurs actions pour couvrir à la fois les nouvelles situations et les dossiers plus anciens.
En collaboration avec la chaîne pénale, Bruno Retailleau cherche à instaurer une politique migratoire renforcée, qui réponde pleinement aux attentes des citoyens tout en optimisant la gestion des flux migratoires. Ces nouvelles orientations annoncent un tournant dans le pilotage de la politique migratoire en France.
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