Algérie – Les récentes modifications apportées au cahier des charges d’importation de céréales permettent à la Russie de reprendre le flambeau de l’approvisionnement de l’Algérie en blé, au détriment de la France qui perdrait une immense partie de sa part sur le marché algérien. Voici les détails, ce 17 novembre 2021.
Au milieu d’une situation tendue avec la France, le gouvernement algérien décide de diversifier ses fournisseurs, à savoir se tourner vers la Russie pour importer du blé sur son marché. Devenu possible grâce aux mises à jour du cahier des charges de l’importation de céréales en général, la Cinquième République pourrait bien perdre sa place d’important exportateur de cette matière vers notre pays.
Selon des « sources officielles » citées par Ennahar, la décision de modifier le cahier des charges sus-cité a été élaborée de manière à avoir de nouveaux partenaires. C’est-à-dire permettre à l’Algérie de s’ouvrir sur les marchés d’Europe de l’Est.
Mais également pour se défaire de l’hégémonie et du monopole français, a-t-on expliqué. Dans le détail, le changement apporté comprend l’assouplissement du pourcentage de la qualité du blé porteur d’insectes de « 0,5 » à « 1 ».
Par conséquent, pour exterminer les insectes présents dans le blé russe, de grandes quantités de gaz sont nécessaires. Cela pour le rendre propre à la consommation. Ainsi, la révision du rapport de qualité obligera l’Office algerien interprofessionel des céréales (OAIC) à mélanger ce type de blé avec d’autres blés sains avant de l’importer.
Nouveaux partenaires russes et ukraniens ?
Dans ce sillage, on indique autre chose. On explique alors que des négociations d’un commission spéciale ont été lancées. Elles se tiennent avec des opérateurs russes et ukrainiens. L’objectif recherché est d’importer des quantités importantes de blé tendre. Cela conformément aux nouveaux amendements inclus dans le nouveau cahier des charges.
Ce qui exclura progressivement le blé français du marché national. D’ailleurs, celui-ci bénéficiait d’une part de 56 %, avant de retomber à 24 % dorénavant. Finalement, la Russie reprend la tête après l’annonce d’un choix de blé plus large accepté par l’Algérie.
Car avec un seul pourcentage de l’ancien cahier des charges, les partenaires français pris le monopole. C’était avec un volume d’approvisionnement pouvant dépasser 5 millions de tonnes exportés vers notre pays. Toujours d’après le même quotidien arabophone.