France – Pour arranger leur situation en France et pouvoir bénéficier de certains droits, plusieurs étrangers recourent à un mariage blanc qui peut leur coûter la somme très impressionnante de 23.000 euros.
Le mariage blanc est une pratique qui devient de plus en plus courante dans plusieurs pays et notamment en France. Cette « fausse » union est en d’autres termes, un mariage d’intérêt ou d’affaires. L’un empoche une somme d’argent bien généreuse tandis que l’autre partie bénéficie des droits civils du mariage ainsi que de la nationalité française du faux époux.
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En effet, cette pratique est de plus en plus répandue à l’Hexagone. Dans certains cas, cela ce fait en passant par des groupes spécialisés à cet effet. Récemment, à la date du 19 février 2021, un réseau accusé d’avoir organisé des mariages blancs a d’ailleurs été démantelé par les enquêteurs français.
Le groupe exerçait son activité frauduleuse en Ardennes. Il était en outre mené par une femme qui est actuellement placée en détention provisoire. C’est en tout cas ce que rapporte le magazine d’actualités Le Point.
Il est également mentionné que le groupe, constitué en fait de six (06) individus, organisait « entre 25 et 30 mariages blancs » par an. Ce qui faisait un total d’une centaine de mariages. 88 d’entre eux ont été identifiés par les gendarmes de la section de recherches de Reims. C’est également ce que nous apprend la même source médiatique.
Le groupe organisait des mariages contre la somme de 23.000 euros
Effectivement, organiser de faux mariages était une grosse prise de risque pour les groupes organisateurs. Ceux-ci risquaient leur liberté en plus de payer des amendes très lourdes. Ils acceptaient donc d’aider des étrangers à recourir à ce genre de mariage contre une généreuse contre-partie. On citera, à titre d’exemple, le groupe susmentionné.
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Celui-ci réclamait pas moins de 23.000 euros par mariage, rapporte l’hebdomadaire français. Une somme très impressionnante qu’empoche le faux conjoint et l’organisatrice du mariage. La plus grosse partie, un montant de 13.000 euros, allait au profit de l’organisatrice. Le reste, une somme de 8.000 euros en l’occurrence, revenait, quant à lui, au faux conjoint.
Une stratégie bien ficelée qui a toutefois éclaté au grand jour et a été découverte par les forces de l’ordre. Ce qui a mené à l’ouverture d’une enquête en plus de l’annulation des faux mariages par les préfectures concernées. C’est sur quoi a conclu la même source.
