France – Grosse intox de la part de Marine Le Pen qui a prétendu, lors de son dernier passage sur les ondes d’Europe 1, que l’immigration algérienne vers la France représente celle jouissant de plus de facilités à l’échelle mondiale. Un journal français réaffirme l’inexactitude des propos de la présidente du RN, parti régulièrement taxé de xénophobie.
Déclarations « mensongères » ! dénoncent beaucoup sur la toile, en voyant dans le discours de Marine Le Pen, qui a décrit l’immigration algérienne comme étant la plus facilitée de tous les pays du monde, une énième attaque à l’encontre de la communauté nationale établie en France. La femme n’a pas hésité, un seul instant, à servir aux auditeurs de la radio des contre-vérités gratuites.
Le Journal du Dimanche a déjà passé au peigne fin, dans sa version papier, les affirmations de la patronne de l’ex-FN, fondé par son propre père, pour démasquer leur caractère fantaisiste. Le média est revenu encore à la charge, hier 27 octobre, contre cette militante acharnée de l’extrême-droite. Effectivement, le JDD confirme la fausseté des allégations de Le Pen. Des dires sans fondement quant à l’immigration algérienne. L’hebdomadaire les a, de nouveau, abordé. Cela, dans sa version numérique.
L’immigration algérienne a décliné assez tôt : Avant le milieu des années 70, d’après un universitaire français
La convention que mentionne Marine Le Pen comme étant le moteur de la soi-disant facilité, dont jouit l’immigration algérienne vers la France, « devait permettre aux familles algériennes et françaises, installées dans les deux pays, de se retrouver ». Il s’agit d’un accord qui « a permis une immigration forte jusqu’en 1973 ». C’est ce que souligne alors le professeur de droit public à l’université de Grenoble-Alpes.
Il est question ici de Serge Slama. Celui-ci explique à JDD, que plus tard, cette immigration « a été ralentie ». Pour mémoire, la même source médiatique a effectué un autre entretien. Cette fois, avec un professeur à Sciences-Pô Paris. Christophe Pouly. Ce dernier a en fait assuré de l’inexistence d’une exception algérienne, qui serait avantageuse pour l’accueil de nos ressortissants à l’Hexagone.