France – L’Ambassadeur d’Algérie en France a affirmé que le nombre des sans-papiers (harragas) algériens souhaitant revenir en Algérie volontairement est en hausse.
En effet, lors de son entretien exclusif accordé au média francophone TSA, l’Ambassadeur d’Algérie en France, Salah Lebdioui, a estimé que plusieurs jeunes migrants clandestins (harragas) Algériens se sont rapprochés des représentations consulaires en France pour demander avec insistance le retour au pays.
Le nombre de ces retours volontaires des sans-papiers est « en constante augmentation », malgré que la situation que traverse le monde « a accentué la courbe ascendante du nombre des sans-papiers », a confié le diplomate Algérien au site d’information TSA.
Interrogé sur les reconduites à la frontière des algériens en situation irrégulière en France, l’ambassadeur a confirmé que « celles-ci sont régies par l’accord algéro-français de réadmission de 1994 », rapporte TSA.
L’ambassadeur a tenu à souligner par la suite que la crucialité de ce dossier a pu lier étroitement les préfectures françaises et les différents postes consulaires. Ainsi, un protocole opérationnel est appliqué. Selon lui, ce protocole concerne les auditions des retenus et la délivrance des laissez-passer consulaires après audition et vérification de l’identité des concernés.
Une collaboration étroite lie les préfectures françaises et les différents postes consulaires sur ce dossier important et un protocole opérationnel est appliqué; que ce soit pour les auditions des retenus ou de la délivrance des laissez-passer consulaires après audition et vérification de l’identité des concernés.
Phénomène de la Harga en plein temps de pandémie
En dépit de la pandémie de Coronavirus qui a ravagé le monde entier et tous les risques de la traversée de la grande bleue, plus de 400 jeunes algériens ont repris la mer à bord de 31 embarcations vers l’Espagne à la quête d’une illusion de bonheur, a rapporté journal El Watan.
Selon la même source, les autorités espagnoles ont été dans l’obligation d’effectuer des tests PCR aux migrants qui arrivent dans un tel timing. Comme résultat, pas moins de (7) sept d’entre eux ont été testés positifs au Coronavirus.
Le quotidien algérien El Watan a indiqué, en outre, que tous les harragas vivent actuellement dans des conditions d’hygiènes inédites. En effet, il n’y a ni toilettes; ni douches; ni lits où mettre sa tête la nuit; ni couvertures de quoi se protéger des vents nocturnes puisque tout simplement, le nombre de personnes résidant dans le camps est fortement élevé.