France – L’auteur Algérien Anouar Benmalek s’est récemment distingué en remportant le Grand Prix de Paris. Un prix littéraire qui récompense son œuvre de fiction en langue française.
En effet, le Grand Prix de la fiction littéraire de Paris a été remis cette année au grand auteur algérien Anouar Benmalek pour son roman « L’amour aux temps des scélérats » paru aux éditions Casbah en Algérie. Ainsi qu’aux éditions Emmanuelle Collas en France. Une distinction littéraire qui récompense un ouvrage de fiction francophone.
En effet, l’écrivain algérien a annoncé la nouvelle à travers une publication sur sa page officielle Facebook. Son dernier livre, publié aux éditions Casbah et présenté au dernier salon international du livre d’Alger ; a été un franc succès auprès du public français. Il raconte l’histoire d’amour dans un des lieux les plus outragés par l’intolérance religieuse. La guerre perpétuelle et la tyrannie meurtrière telle présentée par l’éditeur.
Ainsi, l’écrivain franco-algérien, né en 1956 à Casablanca, met en scène des destins croisés en Syrie ravagée par le terrorisme. La chanteuse en herbe Houda et son amant Yassir, jeune couple qui vivait son amour hors mariage, se retrouve condamné à la lapidation. Zayélé, mère yézidie, est prête à tout pour récupérer ses deux enfants. Ces derniers lui ont été arrachés par des terroristes projetant de se servir d’eux dans un attentat-suicide.
Zoom sur ses plus grands succès
Plus qu’un roman sur la Syrie, Anouar Benmalek nous offre une réflexion ample et profonde sur les différents visages de la barbarie. Ce dernier se verra récompensé pour son œuvre lors de la cérémonie d’ouverture du Festival de la Société des gens de lettres qui devrait se dérouler ce 24 juin à l’hôtel de Massa à Paris.
Auteur d’une trentaine d’ouvrages littéraires, Anouar Benmalek, mathématicien et universitaire ; a signé son premier recueil de poésie en 1984, sous le titre « Cortèges d’impatiences ». En outre, il décroche le Prix Rachid-Mimouni en 1999 pour son roman « Les amants désunis » traduit vers une dizaine de langues. Avant de rafler de nombreux prix en France et en Belgique pour « L’enfant du peuple » en 2000.
