France – Installés en France depuis plusieurs années, certains Algériens racontent leur calvaire lié à la crise du logement. L’équipe Dzair Daily vous livre tous les détails dans ce numéro du samedi 16 septembre 2023.
En effet, plusieurs difficultés s’opposent à la diaspora algérienne établie à l’Hexagone. Entre les titres de séjour, l’inflation ou encore l’intégration sociale, certains peinent à se retrouver dans leur lieu de résidence. Cette fois-ci, certains Algériens ont pointé du doigt un problème majeur qui se traduit par une importante crise de logement qui touche 18 % de la population en France.
Effectivement, la crise du logement touche un Français sur trois qui trouve des difficultés à se loger. Dans un rapport publié par le média français, Le Monde, a levé le voile sur le nombre d’habitants résidant dans des logements jugés comme insalubres. Certains témoignages font état du désagrément que peuvent vivre un bon nombre d’Algériens à l’Hexagone.
En plus de l’état de délabrement des appartements, 18 % de la population en France se plaignent d’un faible salaire. Par faute de moyens, certains locataires, prenant leur mal en patience, ne sont pas en mesure de changer d’endroit. Cette crise du logement, en plus de l’insalubrité, sont des constatations quasi quotidiennes pour les ressortissants algériens.
Crise de logement en France : un locataire fait part de son témoignage
En effet, face à ce tracas de la vie, des locataires concernés par cette crise du logement partagent leur expérience. Alors que des propriétaires ont exprimé leur rejet de la loi portant sur les loyers encadrés, un locataire a accepté de lever le voile sur les difficultés rencontrées. Selon son témoignage, la crise du logement en France est également synonyme d’insalubrité.
« En dix ans de location, j’ai connu tous les états de délabrement possibles imaginables sans tomber dans l’insalubrité », a-t-il témoigné. Ajoutant que la majorité des logements qu’il avait louée était infectée d’humidité, allant jusqu’à abîmer ses vêtements.
Le locataire s’est ensuite installé dans un appartement dans lequel il a dû cohabiter avec des insectes. Quant au loyer, l’intervenant a indiqué qu’il déboursait plus de 10% de son salaire dans la facture de gaz. Soit 115 euros sur un salaire plafonné au SMIC.