Foot – Le milieu de terrain français, Johan Gastien, remet sur le devant de la scène l’histoire de racisme au cœur de laquelle il s’est retrouvé la saison dernière à la suite d’une accusation ayant émané de l’international algérien, Islam Slimani.
C’est une affaire qui avait secoué l’exercice 2021 – 2022 de L1 Uber Eats. Elle avait été, faut-il le rappeler, déclenchée dès le coup de sifflet final du match entre le SB29 et le CF63 comptant pour la 12e journée. Un rendez-vous marqué par une échauffourée entre le meilleur buteur de l’EN et Johan Gastien. L’attaquant algérien Slimani, alors sociétaire de Brest, se disait victime de racisme de la part du susdit joueur français.
L’actuel avant-centre du RSC Anderlecht s’était en effet plaint d’insultes racistes auprès du corps arbitral. Pointant du doigt le capitaine du club de Clermont, il répétait en boucle, sous les yeux médusés de ses coéquipiers, cette même phrase : « il m’a traité de sale arabe ». De son côté, l’accusé réfutait avoir prononcé de tels propos.
« Jamais de ma vie, je ne dirai ça. Je sais ce que j’ai dit. Les collègues sur le terrain ont entendu aussi ce qu’il s’est passé », confiait-il en effet devant la presse. Lui qui avait rapidement été blanchi par la Commission de discipline de la LFP. Cette dernière avait classé le dossier Slimani-Gastien, faute de preuves tangibles. Un malheureux incident que le natif de Niort s’est récemment remémoré.
L’épisode avec Super Slim, Johan ne s’en remet toujours pas !
Dans les colonnes du magazine So Foot, Johan Gastien a décrit ce qu’il révèle être « la pire expérience de sa vie ». « Il y a eu une retombée médiatique très importante, beaucoup de menaces envers ma famille et mes proches, mes coéquipiers… C’était très dur. On a la chance au club d’avoir un psy. J’y suis pas mal passé », a-t-il effectivement souligné dans un premier temps.
Cela avant de décrire, à termes à peine voilés, les accusations d’Islam Slimani d’infondées. « Je savais très bien ce qui avait été dit. C’était un soulagement quand la commission m’a blanchi après trois ou quatre semaines (…) C’est une expérience de vie que je ne souhaite à personne ». Il s’agit là de ce qu’a en outre avoué le footballeur de 35 ans.
Celui-ci a par ailleurs accepté d’évoquer le nom de son accusateur. « On m’a appris récemment qu’il était parti dans un autre club. C’est très bien. On n’aura pas à se revoir sur le terrain. Je n’ai pas envie de parler à cette personne. Le racisme est un sujet très grave, et la victimisation n’aide pas non plus. Je t’en parle là, mais ça me fait encore mal aujourd’hui », abonde-t-il.