Algérie – Le foot féminin reste un vrai mystère pour beaucoup de fans du ballon rond, notamment, en ce qui concerne le salaire que perçoivent les joueuses qui représentent l’équipe nationale. C’est ce qu’on va vous révéler dans l’édition d’aujourd’hui, 28 février 2022.
Face aux montants faramineux que touchent en moyenne les éléments de l’équipe nationale masculine, beaucoup d’interrogations rôdent autour du foot féminin en Algérie, dont le salaire des joueuses. C’est notamment le match de la gente féminine de l’Algérie contre l’Afrique du Sud qui a déclenché une vague de curiosité parmi les supporters. Cela par rapport à la réalité de ce sport pratiqué par les femmes algériennes.
En réalité, les professionnelles de ce jeu ne se contentent que de modestes sommes. On peut affirmer cela en comparant à ce qu’on verse à leurs homologues masculins. C’est d’ailleurs ce dont a témoigné la footballeuse professionnelle, Amani Mehsas, dans une émission de la chaîne Beur TV. Par conséquent, elle révèle que la rémunération des « Guerrières du Désert » est seulement comprise entre un (1) million et six (6) millions de centimes.
En allant plus loin, Mehsas a révélé que parfois les salaires ne sont même pas transférés régulièrement. C’est-à-dire, au rythme mensuel. Puis, les clubs algériens offrent à leurs joueuses une tenue de l’équipe, une tenue pour l’entraînement et une autre tenue de sport. En plus de leur garantir d’être logé et nourri.
Le football féminin veut sortir de l’ombre de son homologue masculin
Toujours pas suffisamment médiatisé, contrairement au football masculin, les équipes féminines dénoncent la marginalisation qu’elles subissent à travers le monde. Dans le détail, l’inégalité commence déjà dans les salaires en Algérie à l’image des révélations choquantes de la joueuse des Verts.
Puisque l’intervenante, qui est l’une des représentantes de l’équipe nationale, a qualifié leurs salaires de « dérisoires ». C’est surtout à l’égard de ce que le monde du foot accorde aux hommes comme budget et privilèges. Mais cela explique-t-il, à lui seul, la faible popularité du foot féminin qui, par conséquent, induit une rentabilité quasi-nulle ? Cette question n’a malheureusement pas été posée à l’athlète.
Par la suite, la jeune femme a avoué qu’elle ne jouait au foot que par amour de ce sport. Étant donné qu’il est difficile d’en faire un métier. Vu la faible trésorerie des équipes. Chose qui ne leur suffit pas pour vivre dignement. Surtout avec les besoins croissants et le pouvoir d’achat qui bat en retraite.
