Foot – Le Président de la FAF a révélé que le soutien financier ne devrait pas être destiné aux clubs professionnels en Algérie. Suivez plus de détails à ce propos, dans cette édition du 21 novembre 2021.
Le championnat national de Ligue 1 a repris il y a environ un mois, mais avec les mêmes problèmes financiers. Hormis les recettes des stades disparues avec la crise sanitaire. La plupart des clubs de foot professionnels en Algérie ne vivent que de la rente publicitaire et des subventions de l’État. Cependant, le Président de la FAF déclare que l’État devrait arrêter ces subventions. C’est ce que rapporte le quotidien arabophone Ennahar.
En effet, le Président de la Fédération algérienne de football, Amara Achraf-Eddine, suggère de diriger les aides financières vers les clubs amateurs. En arrêtant ainsi la subvention des clubs professionnels. À ce propos, il déclare ceci : « Les fournitures que la FAF reçoit de l’État et du ministère de la Jeunesse et des Sports ne seront allouées qu’aux clubs amateurs ».
Dans le même contexte, le premier responsable de la FAF indique que les clubs professionnels sont des entreprises privées. Alors, il trouve anormal qu’une entreprise s’appuie sur d’autres entreprises. Cela pour lui apporter de l’aide financière. Par ailleurs, le locuteur affirme qu’il comprend les problèmes des clubs amateurs. Mais il invite les clubs de l’élite à faire des efforts et courir dans la limite de leurs capacités.
Clubs professionnels et dettes démentielles !
La crise sanitaire liée au coronavirus a touché la discipline sportive en général et le monde du football en particulier. La preuve en est les dettes de la plupart des clubs de Ligue 1 en Algérie. Des déclarations d’un membre de la CNRL, rapportées par le site spécialisé Fennec DZ fournissent des chiffres. La dette des clubs algériens dépasse les 100 milliards de centimes. Cela équivaut à près de 6,2 millions d’euros sur la saison 2020-2021.
La même source indique que seuls les clubs gérés par des sociétés étatiques possèdent un mode de gestion sain. À l’image de l’USM d’Alger et du CR Belouizdad. Il se trouve que le Paradou AC est la seule exception. Le club formateur algérois est un modèle unique en Algérie dans la gestion.
Par ailleurs, le nouveau règlement de la CAF interdit aux clubs endettés de participer à ses compétitions. Une chose qui poussera peut-être les clubs de foot algériens à réviser le fonctionnement et la gestion de leurs ressources.