Algérie – Dans ce numéro d’aujourd’hui, nous vous relayons le détail sur comment les citoyens tombent dans le piège menant à la flambée des prix en Algérie. Apprenez tout, ce 21 mars 2022.
À quelques jours du début du mois sacré, certains produits essentiels sont indisponibles sur le marché algérien. Chose qui a provoqué une flambée remarquable des prix en Algérie dont les citoyens sont en partie responsables. Sachant que les consommateurs sont souvent piégés par les rumeurs qui circulent entraînant un drainage sur certains produits. Il s’agit d’un phénomène répandu entre les Algériens.
Celui-ci consiste en la rapidité de la propagation des rumeurs sur la pénurie de certains aliments de large consommation. Mais aussi, sur une éventuelle augmentation des prix, qui pousse les citoyens à stocker de grandes quantités de ces aliments. Comme le cas de la farine et de l’huile, ou plus récemment le blé. Une quantité trop importante qui risque d’être jetée par la suite.
D’après le quotidien Echorouk, les autorités concernées ont rassuré les consommateurs sur la disponibilité de plusieurs produits. Cela afin d’éviter ce stockage inapproprié. Toutefois, ce phénomène persiste encore. Ce qui peut mener à un déséquilibre entre la demande et l’offre sur le marché. De ce fait, une hausse considérable des prix peut être constatée par la suite.
Le stockage d’aliments en Algérie expliqué par un spécialiste
À la Faculté des Sciences économiques, Commerciales et de Gestion de l’Université Batna 1, un doctorant s’est exprimé sur ce qu’il appelle la « folie des courses ». Il s’agit du piège dans lequel tombent les citoyens après chaque émergence de fausse nouvelle. En particulier, au sujet d’une prétendue disparition imminente d’un produit sur le marché. Des citoyens drainent sur ce produit provoquant ainsi l’effet redouté. Et donnant l’occasion aux spécialistes d’exécuter leurs desseins en instaurant des prix déraisonnables.
Dans ce contexte, il a considéré qu’il s’agit d’une obsession des consommateurs algériens. Ainsi, le spécialiste a déclaré que « cette obsession s’aggrave davantage. Et ce, à chaque fois que la rumeur accompagne des événements ou des crises (comme la propagation de la Covid-19, la guerre en Ukraine). Ou quand ça coïncide avec certaines occasions (le mois de ramadan) ».
