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dimanche, 14 avril 2024
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Algérie : Vers le financement des retraites avec les taxes sur le tabac et médicaments ?

Publié le

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Algérie – Le DG de la Caisse Nationale des Retraites, Slimane Melouka s’est exprimé ce mardi 9 juin. Le responsable a exploré les « canaux » susceptibles de constituer de nouvelles sources de financement ? Les recettes fiscales peuvent les fournir à la Caisse nationale des retraites en déficit, y compris les taxes sur le tabac et les médicaments.

Dans son intervention sur les ondes de la Radio Nationale Chaîne 3, le directeur général a cité deux sources. Elles sont plutôt classiques. On trouve en première position la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS). Cette dernière couvre avec une contribution financière de 80 %, la moitié des besoins de la Caisse Nationale des Retraites en Algérie. En second lieu, l’orateur mentionne un « complément versé par l’État, d’environ 18 à 20 % ». 

Troisièmement, il y a la source constituée par une part de la Caisse de retraite. Il s’agit d’une part de « la fiscalité douanière, prélevée par les Douanes nationales au titre de la loi de Finances de 2018 ». Celle-ci, explique l’intervenant « aura contribué, en 2019, à hauteur de 50 milliards de dinars; une somme prévue pour doubler en 2020 ». 

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Des sources supplémentaires sont par ailleurs exploitables au profit de la CNR. En guise d’illustration, Melouka fait référence à quelques éléments; capables de représenter des leviers de financement. On demeure toujours dans la sphère fiscale. Il est question de « prélèvements de taxes sur le tabac, sur la téléphonie mobile ou bien encore sur les médicaments ».

Réforme du système des retraites en Algérie : Aucune solution « finale » n’est encore sur la table

À l’issue d’un Conseil interministériel tenu en mars dernier, l’Exécutif d’Abdelaziz Djerrad est sorti avec un ensemble de mesures. Elles concernaient globalement la réforme et la « remise en forme » du secteur de la sécurité sociale en Algérie. La CNR, en particulier, était visée pour lui permettre de retrouver une certaine santé financière.

On a donc évoqué dans ce sens la hausse des droits douaniers sur une gamme de produits déterminés. Les responsables algériens envisageaient aussi l’augmentation des taxes, imposés aux substances médicamenteuse, tabagique, alcoolique, etc. La problématique de la CNR (déficitaire de 600 milliards de dinars en 2020); et qui manque de population active pouvant financer les retraites se poursuit. La thématique relative au traitement de ce problème est récurrente. 

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Pendant ce temps-là, les 3,3 millions de retraités algériens; continuent de se préoccuper pour leur avenir proche. Car comme dit le directeur de leur Caisse lui-même : « Si la question de la nécessaire réforme du système de financement des retraites; revient chaque fois au-devant de la scène; rien n’a encore été tranché sur ce sujet », a-t-il reconnu.

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