Algérie – Suite au succès de la finance islamique dans notre pays, les banques algériennes font face à un défi majeur relatif à ce mode de financement. On vous en dit plus dans la suite de cette édition. Apprenez tout, ce mercredi 29 mars 2023.
Adoptée par plusieurs banques algériennes, la finance islamique attire depuis son lancement les clients. Cela, grâce aux divers produits proposés conformes aux dispositions de la charia islamique. Cependant, ce mode de financement a placé les établissements financiers Dz devant un défi majeur. Dzair Daily vous en dit plus à cet égard dans la suite de cette nouvelle édition.
Depuis 2020, la formule finance islamique connaît un engouement auprès des clients. Pas moins de 470 guichets dédiés à ce mode de financement ont été ouverts à l’échelle nationale à fin 2022. En outre, un montant de plus de 60 milliards de dinars d’épargne a été déposé. Cela au niveau des différents guichets et agences dédiées à la finance islamique. Et ce, au bout de quelques mois d’activité.
Ainsi, la liquidité globale des banques a enregistré une hausse considérable. Cette situation a apporté aux établissements monétiques un sacré challenge à relever. Effectivement, l’engouement des Algériens envers la finance islamique a dévoilé un problème structurel dans la capacité d’absorption financière. Ainsi que dans l’utilisation des fonds épargnés dans le financement des projets viables.
Quelle est la capacité d’absorption financière des banques algériennes ?
C’est ce que rapporte le quotidien arabophone Echaab dans son récent numéro. S’exprimant sur les colonnes de quotidien arabophone, Mohamed Boudjellal a fait savoir qu’uniquement 10 % de la valeur des dépôts a été employée par les banques algériennes.
Par conséquent, l’expert international en finance islamique a mis la lumière sur la nécessité d’alerter les autorités sur l’importance de promulguer des lois. Ceux facilitant aux banques le financement des projets. D’autant plus que ces derniers contribueront à créer de nouveaux emplois. Et à atteindre l’objectif du programme gouvernemental de relance économique. C’est toujours selon la même source médiatique.