Automobile – Avec plus de 95% des travaux achevés, le première usine Fiat étrangère en Algérie se prépare à révolutionner le marché automobile local. Le Ministre de l’Industrie met l’accent sur les enjeux de prix compétitifs dans un contexte de concurrence accrue.
Dans le paysage industriel algérien, un nouveau jalon est sur le point d’être atteint avec l’achèvement imminent de l’usine Fiat, marquant un tournant significatif dans le secteur automobile du pays. Hakim Boutahra, le Directeur Général de Fiat Algérie, a annoncé que le taux d’avancement des travaux de la première usine étrangère a franchi le seuil impressionnant de 95%. Cette étape préfigure le lancement opérationnel de l’usine avant la fin de l’année, marquant ainsi une étape importante pour l’industrie automobile en Algérie.
Un engouement ministériel pour le respect des délais et la compétitivité
Lors d’une réunion récente avec Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, l’importance de respecter les délais fixés s’est vu fortement soulignée. Le ministre a exprimé un engagement ferme envers le respect des échéanciers, soulignant l’importance de cette initiative pour l’économie nationale.
De plus, Ali Aoun a mis en avant la nécessité d’une révision stratégique des prix, dans un contexte de compétition accrue sur le marché local, marqué par l’émergence de plusieurs nouvelles marques et usines automobiles.
Fiat, pionnière dans le secteur automobile algérien
L’usine Fiat ne représente pas seulement une avancée technologique et industrielle, mais aussi un symbolisme fort en tant que première installation automobile 100% étrangère en Algérie. Le ministre de l’Industrie a récemment confirmé que l’usine serait opérationnelle d’ici la fin de 2023, lors d’une visite à la zone industrielle de Tafraoui. Il a également exprimé son optimisme quant à la sortie de la première voiture Fiat de l’usine dans les délais prévus.
Cette initiative est vue non seulement comme un jalon pour Fiat mais aussi comme une preuve de l’ouverture croissante de l’Algérie aux investissements étrangers. Le succès de ce projet pourrait potentiellement ouvrir de nouvelles voies pour des collaborations futures entre l’Algérie et des investisseurs internationaux, notamment dans des secteurs industriels clés.
