Algérie – Le membre du Comité scientifique Pr Lyes Rahal s’est exprimé sur la fermeture de l’espace aérien en Algérie, pour le mois de mars 2021. Selon lui, cette mesure est « une nécessité ».
En effet, le directeur général de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) et membre du Comité scientifique, le Professeur Lyes Rahal a donné son avis, ce 28 février, au sujet de la fermeture de l’espace aérien de l’Algérie pour le mois de mars 2021.
Ainsi, lors de son passage sur les ondes de la Radio chaîne I, Pr Rahal a estimé que la fermeture à nouveau de l’espace aérien de l’Algérie est « une nécessité »; imposée par la conjoncture sanitaire qui prévaut dans les pays du voisinage.
| Sur le même sujet : Arrêt des vols de rapatriement en Algérie (mars 2021) : Dr Berkani confirme
Le directeur général de l’Institut National de la Santé Publique voit en cette décision du gouvernement visant à suspendre tous les vols, y compris les dessertes de rapatriement, du 1er mars au 31 mars 2021; une mesure « nécessaire qui protégera le pays face à la circulation du variant mutant du Covid-19 ».
Le membre du Comité scientifique précise à cet égard, que « la fermeture de l’espace aérien vise avant tout, à protéger les citoyens et d’empêcher l’entrée de la nouvelle souche de Coronavirus en Algérie ».
| Sujet connexe : Frontières et variant Covid en Algérie : Ce que disent les spécialistes
Par ailleurs, s’exprimant sur les cas du variant détectés récemment dans le pays, Pr Rahal a signalé que le Comité scientifique a débuté ses investigations après que l’Institut Pasteur eut annoncé la découverte de deux cas de la nouvelle souche du variant britannique en Algérie.
Le DG de l’INSP a expliqué, toujours lors de son passage radiophonique, que les deux personnes contaminées au variant du Covid-19 ont été « isolées »; et que les « enquêtes épidémiologiques ont commencé ».
|Lire aussi : Algérie : 5 cas suspectés du variant Covid placés sous surveillance, annonce Derrar
En outre, Pr Rahal a précisé que le variant britannique du Covid-19 « se répand rapidement et est actuellement présent dans plus de 85 pays ». Il a toutefois tenu à rassurer les citoyens, en indiquant que les études menées jusqu’ici, « n’ont pas encore prouvé que ce variant mutant est plus dangereux que le Coronavirus classique ».