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dimanche, 18 mai 2025
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Féminicide de Chahinez Daoud : Détails glaçants et condamnation de son mari ce 28 mars !

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Société – Le verdict est tombé ce vendredi 28 mars 2025 à 19h, à la cour d’assises de Gironde. Mounir Boutaa a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Chahinez Daoud, commis en 2021. Cette peine, assortie d’une période de sûreté de 22 ans, marque un tournant dans une affaire tragique qui a bouleversé la France.

le Crime de Chahinez Daoud  d’une Violence Inouïe

Le 4 mai 2021, à Mérignac, Chahinez Daoud, 31 ans, mère de trois enfants, a été assassinée par son ex-conjoint. Alors qu’elle sortait de chez elle, Mounir Boutaa lui a tiré deux balles dans les jambes. Immobilisée, elle a été aspergée d’essence puis brûlée vive en pleine rue. Un voisin, Gérard, a tenté d’intervenir, mais en vain. Il a témoigné de l’horreur : Chahinez, encore consciente, semblait supplier du regard. Par ailleurs, Boutaa a mis le feu au domicile de la victime avant de fuir. Il a été arrêté peu après, armé d’un fusil et d’un pistolet.

Une Emprise Meurtrière

Mounir Boutaa, maçon franco-algérien de 48 ans, exerçait une emprise totale sur Chahinez. Il contrôlait ses moindres faits et gestes, de sa tenue vestimentaire à ses interactions sociales. Déjà condamné pour violences conjugales en 2020, il avait continué à harceler Chahinez après sa sortie de prison. En mars 2021, elle avait déposé une plainte pour agression, mal enregistrée par la police. Ce dysfonctionnement, parmi d’autres, a conduit à des sanctions contre cinq fonctionnaires, dont le directeur de la police de Gironde.

Un Procès Emblématique

Après cinq jours d’audience, la cour a suivi les réquisitions de l’avocate générale, Cécile Kauffman. Elle a dénoncé un “acharnement destiné à exterminer”. Malgré une altération du discernement reconnue, la dangerosité de Boutaa a justifié la peine maximale. Ainsi, ce verdict envoie un message fort contre les féminicides. En somme, il honore la mémoire de Chahinez tout en soulignant l’urgence de mieux protéger les victimes de violences conjugales.

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