Sport – L’effervescence règne dans le monde du football africain alors que se profile l’annonce des pays hôtes pour les prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des nations. Toutefois, une révélation de taille vient bousculer les pronostics.
Hafid Derradji, commentateur sportif algérien pour beIN Sports, vient de lâcher une bombe sur le paysage footballistique du continent. Selon lui, le nouveau président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, envisage de retirer les candidatures de l’Algérie pour l’organisation des CAN 2025 et 2027. Ce mouvement, inattendu, intervient alors que l’Algérie avait méthodiquement préparé et déposé son dossier pour la CAN-2025 en décembre 2022, tout en se portant également candidate pour 2027.
Derradji, citant des sources internes, mentionne dans son article pour “algeriemaintenant.com” que cette décision résulterait de plusieurs facteurs. Premièrement, la coïncidence de la CAN-2025 avec les élections présidentielles algériennes et l’Assemblée Générale élective de la FAF. Ensuite, des murmures au sein de la CAF suggèrent que les jeux seraient déjà faits, avec des choix arrêtés pour le Maroc en 2025, le Sénégal en 2027, et une co-organisation Nigeria-Bénin pour 2029.
C’est officiel, l’Algérie se retire de l’organisation des CAN 2025 et CAN 2027 !
Derradji confirme dans son denier post Facebook que l’Algérie a définitivement retiré sa candidature, malgré son succès retentissant en tant qu’hôte du CHAN-2022. Précédemment, il a confirmé que notre pays se serait heurté à des manœuvres en coulisses au sein de la CAF. Walid Sadi, voyant les dés pipés, estimerait que l’organisation d’une CAN n’est plus la priorité du moment. Le nouveau bureau de la FAF, sous sa direction, envisage de se concentrer davantage sur des objectifs internes tels que la mise en conformité des statuts de la FAF avec la FIFA, le renouveau de la Direction Technique Nationale (DTN) et la formation continue des entraîneurs, encadreurs et arbitres.
En retirant ses candidatures, la FAF envoie un message sans équivoque à la CAF, soulignant l’importance et le rôle prépondérant de l’Algérie sur l’échiquier africain du football. Un acte qui, au-delà de ses conséquences immédiates, laisse présager des remous futurs dans les relations entre l’Algérie et les instances du football africain.
