Algérie – Notre pays est l’un des leaders mondiaux en matière de production dudit fruit grâce à « Deglet Nour », les fameuses dattes algériennes, mais paradoxalement l’Algérie arrive en queue du classement sur le plan de l’exportation en question. Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, s’insurge en expliquant ce phénomène curieux. Il se montre intransigeant quant à son élimination.
En réalité, cette contradiction mystérieuse s’explique par un mécanisme très simple. Kamel Rezig, ministre du Commerce dans le gouvernement d’Abdelaziz Djerad, lève le voile sur cette bizarrerie. Ainsi, le responsable a indiqué que les dattes algériennes sont l’objet d’exportation en vrac vers des pays tierces, y compris la Tunisie. Là-bas, on procède à leur emballage. Cela afin d’être réexportées avec, en conséquence, une plus-value générée à leur profit.
Cette pratique dérange amplement le gouvernement algérien. C’est flagrant dans les déclarations du ministre Rezig qui a haussé le ton en évoquant ce phénomène. Y mettre un terme, constitue une mission que se donnent les autorités en Algérie. Pas question que cela persiste. Le premier responsable du secteur du Commerce dans notre pays est formel là-dessus. Il a prononcé ses propos, mardi 6 octobre, en marge d’une visite de travail. Celle-ci l’a conduit dans la wilaya de Boumerdès.
Un pays européen, dépourvu du moindre palmier, devenu 5e exportateur au monde : « Grâce aux dattes algériennes ! », révèle Rezig
« Nous avons les meilleures dattes mais nous ne pouvons pas les exporter parce que nous ne pouvons pas les emballer ! », s’est exclamé Kamel Rezig. « Ils les prennent en Tunisie où elles sont emballées puis réexportées au nom de ce pays », a-t-il ajouté, toujours avec autant d’indignation. En sus, « il y a un pays européen qui est classé cinquième (5e) au monde dans l’exportation de la Deglet Nour », a fait savoir l’intervenant. Pareille position avancée « sans posséder un seul palmier » !
« Ces dattes sont les nôtres et elles partent de chez nous », a affirmé donc Rezig. « Ils se contentent de les emballer et de leur mettre un code-barres », a-t-il assuré aussi via la même tribune. Par la suite, Kamel Rezig a clamé l’interdiction à venir de l’exportation en vrac. Néanmoins, et même dans le cas inverse, tient-il à rassurer, c’est-à-dire même si cette pratique demeure, il existe un code-barres particulier. En fait, ce dernier concerne spécialement le vrac. Son obligation d’usage est de vigueur, selon la même source.
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